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Le vaccin Pfizer/BioNTech pas lié à des décès post-vaccination | Est Presse
Sunday, April 28, 2024
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Le vaccin Pfizer/BioNTech pas lié à des décès post-vaccination

On commence à faire état de l’efficacité du vaccin Pfizer/BioNTech. Le vaccin Pfizer/BioNTech contre la COVID-19 n’a pas de lien avec les décès post-vaccination signalés, et ne présente aucun nouvel effet secondaire, a annoncé vendredi l’Agence européenne des médicaments (EMA). 

La mise à jour de l’Agence européenne des médicaments basée à Amsterdam fait suite à des signalements selon lesquels des dizaines de personnes, essentiellement âgées, sont décédées en Norvège et dans d’autres pays européens, après avoir reçu une première injection du vaccin.

Le régulateur européen a déclaré dans un communiqué qu’il a examiné les décès et en «a conclu que les données ne montraient pas de lien avec la vaccination avec Comirnaty et que les cas ne soulèvent pas de problèmes de sécurité. Dans sa première mise à jour sur la sécurité du vaccin depuis que l’UE a commencé sa campagne de vaccination en décembre, l’EMA a conclu que les données «sont cohérentes avec le profil de sécurité connu du vaccin et qu’aucun nouvel effet secondaire n’a été identifié».

Les signalements d’occasionnelles réactions allergiques graves ne vont pas au-delà de ce qui avait déjà été découvert à propos de cet «effet secondaire connu», a ajouté l’agence basée à Amsterdam.

«Les avantages de Comirnaty dans la prévention contre la COVID-19 continuent de l’emporter sur tous les risques, et il n’y a aucun changement de recommandé en ce qui concerne l’utilisation du vaccin», a indiqué l’EMA.

Le régulateur de l’UE a jusqu’à présent approuvé deux vaccins, ceux de Pfizer/BioNTech et de Moderna.

Il devrait rendre son verdict vendredi sur un troisième vaccin, celui d’AstraZeneca et de l’université d’Oxford.

Les personnes fragiles et âgées sont les premières à se faire vacciner dans de nombreux pays

Un certain nombre de pays, dont la Norvège, le Danemark, la Finlande, l’Islande et la Suède, ont signalé le décès de personnes ayant reçu le vaccin développé par les laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech, mais aucun lien direct avec le vaccin n’a été établi. 

La Norvège a notamment enregistré 33 décès parmi les personnes âgées qui avaient reçu leur première dose.

Oslo a déclaré plus tôt ce mois-ci ne pas avoir établi de lien avec le vaccin, recommandant toutefois aux médecins norvégiens de prendre en compte l’état de santé des patients les plus fragiles avant de décider une injection.

L’EMA a déclaré que «compte tenu des inquiétudes soulevées par la Norvège», elle a examiné les rapports faisant état de décès de personnes de tout âge après avoir reçu le vaccin.

«Dans de nombreux cas concernant des personnes de plus de 65 ans, la progression de (multiples) maladies préexistantes semblait être une explication plausible du décès», a observé l’agence.

Certains avaient déjà reçu des soins palliatifs avant la vaccination, a-t-elle précisé.

L’EMA a acté que les essais cliniques du vaccin Pfizer/BioNTech ont inclus des personnes âgées de 75 ans et plus.

Le régulateur européen a toutefois déclaré qu’il avait demandé à la société de continuer à «examiner de manière approfondie tous les signalements d’effets secondaires suspectés avec issue fatale».

PfizerBioNTech ou le vaccin de Ugur Sahin, chercheur et cofondateur de BioNTech

Opération « Vitesse de la lumière », c’est le nom de code qu’ont donné Özlem Türeci et Ugru Sahin, au premier vaccin à ARN messager qu’ils ont conçu. Voici comment ce couple de chercheurs, fondateurs de BioNTech, a mené tambour battant cette course au vaccin avec ténacité, rigueur et précision, jusqu’à la prouesse que l’on connait aujourd’hui. 

Un matin d’hiver dans une cuisine en Allemagne, un couple de chercheurs est attablé pour le petit-déjeuner. Özlem Türeci et Ugur Sahin, dirigeants de la start-up de biotechnologie BioNTech, tombent d’accord : ils doivent « donner le coup d’envoi » des recherches sur un vaccin contre un nouveau virus qui sévit en Chine. Ugur Sahin vient de lire une publication scientifique décrivant la propagation fulgurante de ce virus à Wuhan. « Il en a conclu qu’il y avait de fortes chances qu’une pandémie puisse être imminente », raconte son épouse, Mme Özlem Türeci. C’est le point de départ d’une épopée qui aboutira à l’élaboration du premier vaccin contre la Covid-19 à être autorisé dans le monde occidental. Une prouesse réalisée en un temps record.

Le 24 janvier 2020, le couple décide donc que toutes les ressources de leur PME, allouées jusqu’ici à la recherche sur les immunothérapies contre le cancer, seront désormais consacrées à mettre au point un remède contre cette pneumonie virale d’origine inconnue. Il faut aller vite, l’opération est baptisée « Vitesse de la lumière ».

Il faut aller vite, l’opération est baptisée « Vitesse de la lumière »

« Depuis cette date (…), il n’y a pas eu un jour où nous n’avons pas travaillé sur ce projet », affirme Mme Türeci. Quatre jours plus tard, le 28 janvier 2020, l’Allemagne confirme sur son territoire le premier cas connu de transmission d’être humain à être humain sur le sol européen. Moins de deux semaines plus tard, l’Organisation mondiale de la Santé (OMSdésigne pour la première fois le nouveau mal : Covid-19.

Le tissu des PME allemandes s’organise

Le printemps commence à frémir à Mayence, pittoresque cité qui abrite des bâtisses à colombage et surtout le siège de BioNTech, quand l’épidémie partie de Chine se transforme en une crise sanitaire mondiale. La flambée des infections contraint les gouvernements à fermer les frontières, les écoles, les institutions culturelles et sportives, les administrations. Le monde est mis sous cloche.

Déjà, le Mittelstand, ce réseau de petites et moyennes entreprises (PME) qui fait le succès de l’économie allemande, se retrousse les manches pour relever le défi qui s’annonce. À quelques encablures du siège de BioNTech, une PME aux 130 années d’existence accélère la cadence de ses chaînes de fabrication.

Enter le spécialiste du verre Schott

Bien que peu connu, le spécialiste du verre Schott s’avère un acteur majeur de l’industrie pharmaceutique grâce à ses flacons utilisés par millions pour les recherches cliniques sur le virus. Le verre borosilicate dont il a fait sa spécialité est très recherché pour sa capacité à résister aux températures extrêmes, allant de -80 à 500 degrés. Une propriété qui va s’avérer indispensable. Le vaccin BioNTech-Pfizer nécessite en effet d’être conservé à -70 degrés. D’ici la fin 2021, Schott compte produire assez de fioles pour deux milliards de doses de vaccin.

La Covid-19, la société l’affronte jusque dans ses murs. Un important site de production, à Mitterleich en Bavière, s’est retrouvé au cœur de la pandémie très tôt quand, après une fête de la bière, la localité est devenue l’un des premiers foyers du nouveau coronavirus. Et conséquence de la fermeture des frontières, plusieurs travailleurs originaires de la République tchèque « n’ont pas vu leurs amis ou familles pendant des semaines ». Partout dans le monde, la pandémie cloue les avions au sol et transforme les aéroports d’ordinaire vibrant de monde en zones mornes et désertées.

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