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Covid-19 : Le « Certificat vert numérique » décidé aujourd’hui par l’Union Européenne | Est Presse
Sunday, April 28, 2024
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Covid-19 : Le « Certificat vert numérique » décidé aujourd’hui par l’Union Européenne

La présidente de la Commission Européenne, Ursula vonder Leyen annonçant le plan du passport vaccinal à la conférence à Bruxelles, Belgique, hier. Crédit photo: Thierry Monasse /Bloomberg News)

Les eurodéputés doivent aujourd’hui valider le principe du « certificat vert numérique ». Ce certificat donnera droit aux Européens de faire des voyage même si la pandémie de coronavirus COVID -19 continue de faire du mal au monde. Le Parlement européen devra donc, au terle des débats, prendre la décision concernant ce « passport ».

Avec un tel passeport sanitaire, il y aura bien évidemment un meilleur contrôle lors des voyages entre les pays d’Europe cet été et les voyages touristiques pourront bien se faire par le temps qui court.

L’autorisation à ceux qui vivent en Europe de circuler dans les pays européens avec ce certificat vert numérique pourrait donc être en vigueur d’ici l’été. Outre les citoyens des États membres de l’Union européenne ceux de l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse seront aussi concernés par ce passport sanitaire.

À quoi va servir le certificat vert numérique ?

Même si son nom peut laisser à penser qu’il s’agit d’un label lié à l’environnement, c’est bien de l’équivalent d’un passeport vaccinal qu’il s’agit. Le 17 mars 2021, la Commission européenne a présenté une proposition visant à créer ce certificat pour faciliter la libre circulation, en toute sécurité, des citoyens au sein de l’UE durant la pandémie de coronavirus.

Surtout, les certificats verts numériques seront valables dans tous les États membres de l’Union européenne, ce qui évitera de voir se propager un passeport vaccinal spécifique pour chaque pays.

Il sera concrètement aux formats numérique ou papier avec un code QR, gratuit, disponible dans la langue nationale du titulaire et en anglais. Cet outil contiendra des informations limitées : nom, date de naissance, date de délivrance, informations pertinentes sur le vaccin/test/rétablissement et un identifiant unique du certificat.

Si on n’est pas vacciné, peut-on tout de même voyager ?

Un certificat vert numérique est une preuve numérique attestant qu’une personne a été vaccinée contre le coronavirus, ou a reçu un résultat de test négatif ou s’est rétablie récemment du Covid-19 et est donc encore immunisée.

La Commission veut éviter qu’il y ait une discrimination entre les personnes vaccinées avec celles qui ne le sont pas, que ce soit par choix ou par la non-accessibilité pour eux aux vaccins.

Par exemple, les jeunes vivant en France qui n’auront pas encore été vaccinés, ne faisant pas partie du public prioritaire pour la vaccination, pourront tout de même voyager en Europe grâce à un test PCR négatif.

Les eurodéputés ont ainsi fortement insisté, lors des débats au Parlement européen mercredi 28 avril, pour que les tests de dépistages soient abordables et accessibles afin d’éviter toute discrimination potentielle à l’égard des personnes non vaccinées.

L’eurodéputée néerlandaise Sophie in’t Veld (Renew Europe, où siègent les élus LREM et Modem) a rappelé qu’un test peut valoir plus de 200 € dans certains pays comme la Finlande, alors qu’ils sont gratuits en France.

Que se passe-t-il si on est vacciné avec du Spoutnik V ou du Sinopharm ?

Fin avril, l’Agence européenne des médicaments, autorité qui valide pour l’ensemble des 27 États membres les vaccins autorisés, n’a reconnu que quatre vaccins : ceux de Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca et celui de Johnson & Johnson.

Pour le moment, les vaccins Spoutnik V, venu de Russie, et Sinopharm, venu de Chine, ne sont pas encore validés. Certains États membres, comme la Hongrie, ont autorisé l’utilisation de ces vaccins pour leur population, prenant alors la responsabilité en cas d’effets secondaires indésirables. Quid alors des Hongrois vaccinés avec ces doses ?

Le principe de ce certificat vert numérique est de prendre en compte uniquement les vaccins autorisés par l’Agence européenne des médicaments. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a ainsi ouvert la porte aux touristes américains, dans une interview publiée dimanche 25 avril par le journal The New York Times .

« Les Américains, d’après ce que je peux voir, utilisent des vaccins approuvés par l’Agence européenne des médicaments (EMA), a-t-elle justifié. Cela permettra la libre circulation et les déplacements vers l’Union européenne. Car une chose est claire : les 27 États membres accepteront, sans condition, tous ceux qui sont vaccinés avec des vaccins approuvés par l’EMA. »

Les autres touristes étrangers devront respecter les règles déjà en place. Il existe désormais une liste européenne de pays tiers autorisés à faire venir des touristes dans l’Union européenne.

Chaque pays peut appliquer des contraintes supplémentaires concernant les quarantaines ou autres mesures sanitaires pour ces touristes venus de pays tiers.

Les données seront-elles protégées ?

C’est la grande inquiétude. La Commission en est consciente et met le maximum de moyens sur cet aspect depuis le début du projet. L’intérêt d’avoir un outil européen est qu’on limite les risques de voir 27 certificats différents avec plus ou moins de sécurité pour protéger les données.

Le certificat vert est délivré dans un format numérique, de sorte qu’il puisse être affiché sur un smartphone ou sur papier, et devrait inclure un code QR interopérable contenant notamment une signature numérique visant à garantir son authenticité, rappelle le site spécialisé Next Inpact .

Cette signature doit seulement permettre la vérification décentralisée des certificats. Le portail mis en place par la Commission européenne permettra de vérifier les signatures des certificats dans l’ensemble de l’UE, sans que des données personnelles du titulaire du certificat ne soient transmises à un pays.

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