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COVID -19 : Don de 150 millions de doses de vaccins des pays du G7 et de l’Union Européenne à des pays défavorisés | Est Presse
Monday, April 29, 2024
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COVID -19 : Don de 150 millions de doses de vaccins des pays du G7 et de l’Union Européenne à des pays défavorisés

Les pays du G7 et des membres de l’UE seraient en mesure de donner plus de 150 millions de doses de vaccins anti-COVID-19 à des pays défavorisés, pour tenter de combler en partie l’inégalité vaccinale face à la pandémie, affirme l’Unicef ce matin.

Ce nombre pourrait être atteint si le groupe des sept pays les plus riches du monde – dont les dirigeants se retrouvent en juin en sommet en Angleterre – et des membres de l’Union européenne partageaient seulement 20% des stocks à leur disposition en juin, en juillet et en août, selon une étude menée par Airfinity, qui se spécialise notamment dans l’analyse de données scientifiques, financée par la branche britannique de l’Unicef.

«Et ils pourraient le faire tout en remplissant toujours leurs engagements en matière de vaccination de leur propre population», souligne Henrietta Fore, la directrice générale de l’agence onusienne.

Des besoins criants

Les vaccins anti-COVID-19 continuent à faire cruellement défaut, faute de production suffisante, et le système international COVAX, mis en place pour tenter d’éviter que les pays riches n’accaparent l’essentiel des précieuses doses, est très loin du compte de doses qu’il pensait pouvoir distribuer.

En juin, il manquera approximativement 190 millions de doses au système COVAX – mis en place par l’Alliance du vaccin (Gavi), l’OMS, mais aussi la Cepi (Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies) – par rapport aux volumes initialement prévus.

L’Unicef – dont le savoir-faire en matière de vaccination est sans égal – est chargé de la distribution.

L’Inde devait fournir la très grande partie des doses de vaccin à COVAX cette année, mais l’explosion de la pandémie dans le pays a poussé les autorités à interdire les exportations de sérum pour les utiliser sur place.

Par conséquent d’ici la fin mai, 140 millions de doses manqueront à l’appel pour COVAX et encore 50 millions en juin.

La pénurie de vaccins par ailleurs et le manque de fonds ajoutent encore aux difficultés.

En attendant des mesures plus pérennes pour accroître nettement la production, «partager immédiatement les doses en trop est une mesure a minima, essentielle et d’urgence, dont on a besoin tout de suite», souligne le communiqué.

Partage

Les États-Unis disposent de 60 millions de doses de vaccin d’AstraZeneca – un sérum qui après, avoir défrayé souvent la chronique, suscite parfois la méfiance – et ils ont indiqué vouloir les distribuer, la France pour sa part a annoncé un don de 500 000 doses à COVAX, la Suède 1 million et la Suisse réfléchit à en donner autant.

Pour l’heure, selon une étude diligentée par COVAX, un tiers des populations des pays les plus riches ont déjà eu au moins une première dose, alors que pour les pays pauvres, cela représente seulement 0,2%.

Un écart, que le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, juge inique au point qu’il a demandé vendredi aux pays de renoncer à vacciner les enfants et les adolescents – moins enclins jusqu’à présent à développer des formes graves de COVID-19 – pour mettre leurs doses à disposition de COVAX.

Pour les partisans du partage, il ne s’agit pas seulement d’un impératif moral pour que les pays pauvres puissent vacciner leurs personnels soignants et leurs populations les plus vulnérables.

Une forte circulation du virus où que ce soit, faute d’immunisation, pourrait donner naissance à des variants plus contagieux, plus mortels et peut-être résistants aux vaccins actuels, réduisant à néant les efforts déjà faits.

«Nous nous inquiétons de ce que la poussée en Inde ne soit qu’un précurseur de ce qui va se produire ailleurs», souligne le communiqué.

«Les cas explosent et les systèmes de santé sont mis à rude épreuve dans des pays proches comme le Népal, le Sri Lanka et les Maldives, ou lointains comme l’Argentine et le Brésil», souligne l’Unicef.

Le directeur général de l’OMS a prévenu vendredi: «La COVID-19 a déjà coûté la vie à plus de 3,3 millions de personnes, et au train où vont les choses, la deuxième année de la pandémie sera beaucoup plus meurtrière que la première».

 

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