Ceux qui pensaient que les plages de l’Est, surtout à Poste Lafayette, Bras d’Eau, Belle Mare, Palmar et Trou d’Eau Douce allaient être bondées, ont dû se rendre à l’évidence. Ces plages, bien gardées pendant le confinement, propre à souhait, étaient quasi vides. Sans doute, le vent et la houle constituaient des obstacles majeurs pour ceux qui voulaient redécouvrir les plages après plus de deux mois de confinement.
Un peu partout sur les plages de l’Est et les alentours, on apercevait des patrouilles policières tandis que des hommes et des femmes du service de nettoyage pour le compte de la Beach Authority, s’assuraient que la propreté ne soit pas un vain mot. Peu de pirogues également. Il y avait quelques embarcations avec des pêcheurs tentant d’avoir une bonne prise à la senne du côté de Trou d’Eau Douce. Alors qu’à Palmar, il y avait un petit groupe de pêcheurs amateurs qui voulaient, somme toute, à tout prix éviter de rentrer à la maison bredouille. Mais, de là où nous étions, on pouvait constater que les grosses vagues constituaient l’obstacle majeur.
En revanche, à Poste de Flacq, pour une fois depuis le 1er mars, la moisson des pêcheurs à la senne de retour au débarcadère après la mi-journée, était satisfaisante. « Pour une fois, oui, nous avons réussi à ramener un bon lot de poisson qui seront sur le marché dans la région de Flacq. Mais, demain, avec le temps qu’il fait actuellement, on ne sait si les pêcheurs pourront prendre le large. C’est ça l’inconvénient avec ce métier des hommes de la mer » devait faire remarquer M. Antonio Bassy, figure emblématique de la pêche à Poste de Flacq.
Enfin, souhaitons que le temps s’améliorera durant la soirée et que ces pêcheurs puissent se rendre au travail demain matin pour pouvoir rentrer avec de quoi leur permettre de gagner leur vie dignement. Avec la bénédiction de Téthys, la déesse de la mer et celle de Pierre, le saint patron de nos amis pêcheurs.
