Loin de nous l’idée de faire de la propagande politique, nous sommes tombés sur un texte de Ouest France, un des journaux communautaires régionaux en ligne les plus populaires de France qui devrait certainement faire taire les détracteurs des membres du service hospitalier mauricien. C’est alors qu’on se rend compte que dans l’Hexagone, la situation est vraiment catastrophique et bien que Maurice soit un petit pays avec moins de moyens, la pandémie n’a pas atteint le rythme où par exemple, les patients sont choisis pour être admis à l’hôpital ou encore pour être mis dans la catégorie « va mourir ». Ou encore que les membres du service hospitalier sont à bout de souffle, pleurent et dorment à même le sol dans les hôpitaux après une journée ou une soirée de travail. Les médecins de service à l’hôpital Dr Bruno Cheong sont catégoriques : « A Maurice on ne choisit pas qui doit être soigner et qui ne doit pas recevoir les traitements. Ici, nous prodiguons les soins à tous ceux qui frappent à notre porte. Malheureusement, il y a certains qui succombent, surtout ceux ayant des comorbidités alors que la majorité retrouve la santé. Nous sommes tout aussi attristé quand un patient quitte l’hôpital sans vie. Nous faisons de notre mieux mais parfois à entendre certains critiques, cela ne nous rend pas heureux. Surtout lorsque les critiques surtout sur les ondes des radios privées et dans certains journaux viennent des gens qu’on dit intelligents. Ces critiques dépassent l’imagination. On doit cesser de faire de la politique sur la pandémie, sur les patients, sur les gens qui ont perdu la vie. La situation à Maurice est gérable alors que dans certains pays, elle est catastrophique. Au lieu d’encourager les membres du service médical, qu’ils soient médecins, infirmières, infirmières, Health Care Assistant et Attendants, on nous décourage. C’est de l’injustice » devaient-ils nous dire. Avec raison d’ailleurs.
Hier, Santé publique France a fait état de 61 340 nouvelles contaminations enregistrées pendant les dernières 24 heures. La moyenne des cas sur sept jours atteint un niveau qui n’avait pas été observé depuis novembre 2020. Mercredi de la semaine dernière, le nombre de cas de contaminations était de l’ordre de 49 610.
La moyenne sur sept jours passe à 46 260 cas par jour désormais, soit une hausse de 34 % en une semaine. Une moyenne qui n’avait pas été enregistrée depuis plus d’un an, en novembre 2020.
Taux d’incidence : 448 cas pour 100 000 habitants
Le taux d’incidence national grimpe actuellement à 447,7 cas pour 100 000 habitants, selon les nouveaux chiffres de Santé publique France. Cette valeur s’approche du pic de la deuxième vague, établi à 502 cas pour 100 000 habitants le 2 novembre 2020.
Quant aux taux d’incidence par département, de plus en plus de territoires affichent des chiffres très élevés. Dix-sept départements présentent maintenant un taux d’incidence supérieur à 600 cas pour 100 000 habitants. Dans l’Ardèche et la Drôme, l’indicateur dépasse même les 800 cas pour 100 000 habitants.
Pression à l’hôpital
La pression se fait de plus en plus sentir dans les hôpitaux. Le nombre de patients hospitalisés en raison du Covid-19 est repassé au-dessus du plateau de 13 000, avec précisément 13 044 patients hospitalisés ce mercredi. Ce seuil symbolique n’avait pas été atteint depuis juin dernier.
L’Ile-de-France active dès ce matin le plan blanc dans tous ses hôpitaux. Le plan d’urgence pour faire face à la crise avait déjà été enclenché ces derniers jours dans la région PACA, l’Auvergne-Rhône-Alpes, l’Occitanie, les Pays de la Loire et la Bourgogne Franche-Comté.
De plus, 2 426 patients se trouvent actuellement dans les services de soins critiques, ce qui représente une hausse de 75 patients par rapport à la veille.
Par ailleurs, 129 nouveaux décès liés au Covid-19 ont été recensés à l’hôpital durant les dernières 24 heures.
Du côté de la vaccination, 11 620 629 Français ont reçu une dose de rappel contre le Cov.
