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Baptisé COVID-19 en février 2020, le virus se propageait depuis des semaines | Est Presse
Saturday, April 20, 2024
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Baptisé COVID-19 en février 2020, le virus se propageait depuis des semaines

À la toute fin décembre 2019, la Chine informe l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qu’une pneumonie inconnue circule à Wuhan, une ville de 11 millions d’habitants. Toutes les personnes infectées ont transité par le marché aux poissons de la ville. 

Le 11 janvier, un premier décès est annoncé. C’est le début d’une hécatombe. Le virus se propage dans plusieurs pays dès le mois de janvier en Asie, en Europe, en Amérique du Nord. Ils sont peu nombreux alors à le prendre au sérieux. 

La propagation rapide du virus à bord du Diamond Princess, au Japon, marque cependant les esprits. Plus de 700 cas et 13 morts. 

La Chine décide d’imposer une quarantaine allant jusqu’à plus de 50 millions de personnes durant une période de deux mois. On construit à Wuhan un hôpital de 1000 lits en dix jours. 

Mais la Chine est critiquée pour son manque de transparence et le contrôle de l’information. 

Arrestation du Dr Li Wangyang, suivie de sa mort

Le docteur Li Wangyang a été arrêté pour avoir lancé l’alerte dès la fin décembre. Il est mort le 7 février de la COVID. Les 1000 morts sont alors dépassés en Chine et le virus se propage sur la côte ouest américaine, de la Californie à l’État de Washington. 

Puis, c’est l’Europe. L’Italie, qui commence à fermer des villes, la Vénétie, la Lombardie au nord, voit le nombre de cas exploser. Le 10 mars, l’OMS déclare qu’il s’agit d’une pandémie. 

Le coronavirus s’est désormais propagé à travers toute l’Union européenne. L’Italie met en quarantaine 60 millions de personnes. Plusieurs centaines meurent tous les jours, et le pic n’est pas encore atteint. Les hôpitaux sont débordés et la France ferme ses écoles. 

Les rues se vident, de Londres à Berlin, à Paris. C’est à ce moment que des gestes de solidarité apparaissent pour remercier le personnel soignant. 

Aux États-Unis, la ville de New York est devenue l’épicentre de l’épidémie.

Des images qui choquent

3 – photo

Les images d’enterrements dans les fosses communes de Hart Island ont choqué. On y enterre les corps non réclamés ou sans le sou. 

La Turquie ferme ses mosquées. L’Iran est frappé de plein fouet. Tokyo reporte les Jeux olympiques d’un an. Les bourses chutent, des millions d’emplois sont perdus. Les avions sont cloués au sol, les vols sont annulés. À son tour, l’Inde confine. En Espagne, la capitale Madrid est fermée, car le nombre de morts explose. 

Alors que certains protestent contre la fermeture de l’économie aux États-Unis, le président, au grand désarroi des experts, propose d’étudier l’injection de désinfectant pour combattre le virus. 

Au Brésil, de Manaus à Sao Paulo, les excavateurs ne cessent de creuser et de remplir les fosses avec de nouveaux morts. 

Début avril, le premier ministre britannique Boris Johnson, qui se vantait de poursuivre ses contacts sans protection, attrape la COVID-19 et est hospitalisé. 

Les malheurs en Europe

Le Royaume-Uni atteint alors un sommet pour le nombre de morts en Europe. Mais la première vague commence à s’essouffler. La Chine a déjà réparti son économie; le déconfinement est en marche. 

En juin, l’Europe a pris du mieux, mais globalement le virus continue de se propager, notamment en Inde, au Brésil et aux États-Unis. 

En juillet, on apprend que le virus se transmet facilement par les fines gouttelettes qui, tel un aérosol, se propagent dans l’air. La deuxième vague arrive en septembre. 

L’Europe, par exemple, enregistre plus de cas qu’au printemps, mais avec moins de décès. La France se résigne à imposer un couvre-feu, puis en octobre on re-confine. 

Le nombre de morts et d’hospitalisations repartent en hausse, l’Allemagne et la Suède ne sont plus des exceptions.

L’Italie, le Royaume-Uni et la France ont tous dépassé les 60 000 morts. Les États-Unis en comptent cinq fois plus, on parle ici d’une troisième vague, et de record par-dessus record. 

Les vaccins de l’espoir

Début octobre, Donald Trump et sa femme Melania ont été déclarés positif à la COVID-19. Après plusieurs jours de traitement VIP, entouré de plusieurs médecins, le président fait un retour à la Maison-Blanche dans une mise en scène, il enlève son masque et pose pour les caméras.

La fin de l’année marque aussi le début de l’espoir avec l’arrivée de nouveaux vaccins qui ont commencé à être injectés aux clientèles prioritaires dans de nombreux pays. 

Mais les rassemblements de la période des Fêtes pourraient annoncer des lendemains douloureux dans de nombreux pays.

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