Monday, May 6, 2024
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COVID -19 : Aux États-Unis, le virus affecte la moitié de la population non-vaccinée

Selon une étude réalisée par le Washington Post, la mortalité liée au coronavirus aux États-Unis reste importante dans la moitié de la population qui n’a reçu aucune injection de vaccin. Elle est même aussi élevée qu’elle l’était au 1er janvier, au sommet de la 3e vague épidémique.

Un vent d’optimisme souffle aux États-Unis, où la moitié des 332 millions d’habitants a reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19. Le nombre quotidien de nouveaux cas y est au plus bas depuis onze mois. Le Centre pour le contrôle des maladies et la prévention (CDC) a déclaré, mi-mai, que les Américains complètement vaccinés peuvent s’affranchir du masque. Dans la foulée, le président Joe Biden retirait le sien et appelait ses concitoyens à sourire​.

Prématuré ? Les chiffres baissent, la situation s’améliore, mais pas nécessairement pour tout le monde​, objectait la semaine dernière Lynn Goldman, doyenne de l’Institut de santé publique de l’Université de Washington. Elle redoute un climat de relâchement dangereux pour l’autre moitié des Américains, les non-encore vaccinés.

Des taux similaires au 1er janvier

Parmi ceux-là, l’épidémie continue de faire rage, observe le Washington Post, qui a réexaminé les données sous un nouvel angle : il a ajusté ​les statistiques, en écartant les personnes vaccinées (très rarement contaminées), et en rapportant cas, hospitalisations et décès à la seule population non-vaccinée.

Et là, le tableau change ! Chez les non-vaccinés, le nombre de cas est supérieur de 73 % à la trompeuse moyenne nationale. Pour eux, les taux d’hospitalisation et de décès restent similaires à ce qu’ils étaient pour l’ensemble de la population le 1er janvier », ​au pic de la troisième vague.

États-Unis et Russie : rivaux pour toujours ?

Dans le Maine ou le Colorado l’épidémie progresse même parmi les non vaccinés. Dans l’Oregon, les épidémiologistes ont remonté la piste d’un variant très contagieux : elle mène à des rassemblements sans masque​, qui se multiplient alors que le reflux global procure un sentiment de fausse sécurité.

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