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COVID -19 : La pilule Pfizer anti-Covid sera disponible partout dans le monde une fois approuvée | Est Presse
Thursday, April 25, 2024
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COVID -19 : La pilule Pfizer anti-Covid sera disponible partout dans le monde une fois approuvée

Le géant pharmaceutique américain Pfizer a signé un accord de licence volontaire qui doit permettre de diffuser sa pilule anti-Covid -une fois autorisée- au-delà des pays riches et combattre plus efficacement une pandémie qui continue de faire des ravages. 

L’annonce a été faite conjointement mardi par Pfizer et la Communauté de brevets sur les médicaments (MPP), créée par Unitaid, et pourra potentiellement ajouter un moyen de lutte contre le Covid-19 à une palette encore limitée.

Les fabricants de médicaments génériques « qui se voient accorder des sous-licences pourront fournir le nouveau médicament en association avec le ritonavir (un médicament utilisé contre le virus du sida, NDLR) à 95 pays, couvrant jusqu’à environ 53 % de la population mondiale », a précisé un porte-parole d’Unitaid, Hervé Verhoosen, lors du breffage régulier de l’ONU à Genève.

Début novembre, Pfizer, qui commercialise déjà avec l’allemand BioNTech l’un des vaccins les plus efficaces contre le Covid, avait révélé que chez les adultes présentant un risque élevé de développer une forme grave de la maladie, son antiviral oral PF-07321332 était efficace à 89 % pour prévenir le risque d’hospitalisation ou de décès, selon les résultats intermédiaires d’essais cliniques.

Avec cet accord, Pfizer marche sur les traces de son concurrent Merck, qui a conclu un pacte similaire avec la MPP pour son propre anti-COVID oral, le molnupiravir. Ce dernier affiche aussi un fort taux d’efficacité.

Ces résultats prometteurs doivent encore être confirmés, a pris soin de souligner Esteban Burrone, responsable de l’élaboration des politiques à la MPP, dans un entretien à l’AFP. Mais si c’est le cas, la disponibilité « sera une question de mois, pas d’années, mais pas de semaines non plus », a-t-il souligné.

Rôle vital

L’accord annoncé mardi inclut tous les pays à revenu moyen inférieur et inférieur et les pays à revenu moyen supérieur d’Afrique subsaharienne, ainsi que les pays à revenu moyen supérieur qui ont accédé à ce statut au cours des cinq dernières années, a précisé Hervé Verhoosen. 

Pfizer ne recevra pas de redevances sur les ventes dans les pays à faible revenu et renoncera en outre aux redevances sur les ventes dans tous les pays couverts par l’accord tant que la COVID-19 restera classé comme une urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation mondiale de la santé.

« Nous pensons que les antiviraux oraux peuvent jouer un rôle vital dans la réduction de la gravité des infections de Covid-19, ce qui réduit le fardeau sur notre système se soins et peut sauver des vies », a commenté Albert Bourla, le PDG de Pfizer, dans un communiqué commun.

Pfizer et d’autres groupes pharmaceutiques fabriquant des vaccins anti-Covid sont accusés d’avoir privilégié les profits, en vendant aux pays qui en ont les moyens et de participer ainsi à l’inégalité vaccinale entre pays riches et pays pauvres. 

Pour l’heure le prix n’est pas connu, a indiqué M. Burrone, mais selon Médecin Sans Frontières il sera aux alentours de 700 dollars dans les pays riches, comme pour le molnuvipar, et son prix sera adapté pour les autres.

Selon M. Burrone, « dans un environnement compétitif (…) les prix ont tendance à baisser à un prix supportable ».

MSF, s’est dit « découragé » par cet accord partiel, qui exclut l’Argentine, le Brésil ou encore la Chine, la Malaisie et Thaïlande, qui ont d’importantes capacités de fabrication de génériques. 

Changer la donne

Le Royaume-Uni est devenu le 4 novembre le premier pays à autoriser le molnupiravir.

Ces deux antiviraux agissent en diminuant la capacité d’un virus à se répliquer, freinant ainsi la maladie. Faciles à administrer, car pouvant être pris chez soi, ces traitements représentent un complément aux vaccins.

Comme le molnupiravir, le traitement de Pfizer, qui sera commercialisé sous le nom de Paxlovid, doit être administré dans les 3 à 5 jours suivants l’apparition de symptômes.

Ces traitements sont plus faciles à fabriquer que les vaccins. Ils ne nécessitent pas de chaîne du froid et peuvent être pris par le patient chez lui même si le fait de devoir l’utiliser rapidement suppose que des tests soient disponibles et que le diagnostic soit confirmé par un médecin.

Pour M. Burrone, l’un des aspects cruciaux est que ces traitements peuvent permettre de soulager les structures de santé en empêchant les hospitalisations : « cela change la donne ».

 Pfizer demande l’autorisation de sa pilule anti-Covid aux États-Unis

Pfizer a annoncé mardi avoir demandé l’autorisation en urgence aux Etats-Unis de sa pilule anti-Covid, un traitement très attendu car il peut facilement être pris chez soi dans les premiers jours après l’apparition de symptômes en cas d’infection.

Le géant pharmaceutique a déposé cette demande auprès de l’agence américaine des médicaments (FDA), a-t-il fait savoir dans un communiqué.

Ce traitement antiviral, qui sera commercialisé sous le nom de Paxlovid, a démontré une efficacité de 89% contre les hospitalisations et décès lors d’essais cliniques, lorsque pris dans les trois jours suivant l’apparition des symptômes.

Ces essais ont été menés par l’entreprise sur des personnes présentant un haut risque de développer un cas grave de la COVID-19. Celles-ci ont ingéré le médicament toutes les 12 heures pendant cinq jours.

«L’efficacité écrasante atteinte dans notre étude clinique du Paxlovid, et sa capacité à aider à sauver des vies et maintenir les gens hors de l’hôpital s’il est autorisé, souligne le rôle crucial que les thérapies antivirales peuvent jouer dans la bataille contre le Covid-19», a déclaré le patron de Pfizer, Albert Bourla, cité dans le communiqué.

Les antiviraux agissent en diminuant la capacité d’un virus à se répliquer, freinant ainsi la maladie. Ces traitements représentent un complément clé aux vaccins pour protéger du Covid-19.

Le Washington Post a rapporté mardi que le gouvernement américain prévoyait d’annoncer cette semaine l’achat de 10 millions de traitements.

Pfizer a dit prévoir d’investir jusqu’à un milliard de dollars pour la fabrication et la distribution du Paxlovid.

Un accord de licence volontaire a par ailleurs été annoncé mardi avec la Communauté de brevets sur les médicaments (MPP). Cet accord doit permettre à des fabricants de génériques de produire le médicament pour le fournir à 95 pays à revenu moyen ou inférieur.

Le laboratoire américain Merck a lui aussi développé un traitement antiviral, le molnupiravir, autorisé début novembre dans un premier pays, le Royaume-Uni.

Un comité de la FDA doit se réunir le 30 novembre pour se prononcer sur la demande d’autorisation du traitement de Merck aux Etats-Unis.

Washington a déjà acheté 3,1 millions de traitements à Merck.

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