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COVID-19 – La rage du Coronavirus COVID -19 en Thailande aussi | Est Presse
Friday, April 26, 2024
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COVID-19 – La rage du Coronavirus COVID -19 en Thailande aussi

La Thaïlande a hier, mis en place de nouvelles restrictions pour tenter de freiner une vague épidémique sans précédent de COVID-19 sur son territoire, où ont été enregistrés des records quotidiens de cas et de morts ces derniers jours.

Le port du masque est désormais obligatoire dans les lieux publics à Bangkok, sous peine d’une amende de 20 000 bahts (environ Rs 28,300.-), et dans 47 autres provinces.

Les autorités de la mégalopole, l’épicentre de l’épidémie, ont également fermé un grand nombre de lieux publics (cinémas, piscines, salles de sport, etc.) après avoir ordonné la semaine dernière la fermeture des écoles, des bars et des boîtes de nuit et avoir interdit aux restaurants de servir de l’alcool.

La Thaïlande, qui compte près de 70 millions d’habitants, recense désormais au total 57 500 cas de coronavirus contre seulement 29 000 au début du mois d’avril.

Onze personnes sont mortes de la COVID-19 dimanche, un record quotidien depuis le début de la crise.

Le royaume avait été relativement épargné jusqu’à ces dernières semaines grâce à une politique très stricte de contrôle des frontières et de suivi des personnes contaminées.

Mais, la vaccination de la population a pris beaucoup de retard par rapport à d’autres pays de la région.

Le Premier ministre, Prayut Chan-o-cha, a déclaré sur Facebook que le gouvernement s’efforçait de se procurer davantage de doses, avec pour objectif de vacciner 300 000 personnes par jour. 

L’appel de l’OMS aux entreprises du Cambodge

Credit Photo :Lepetitjournal

Au Cambodge voisin, également en proie à une nouvelle vague, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a exhorté les propriétaires d’usines de prêt-à-porter à tout faire pour protéger leurs employés.

«Les flambées actuelles des cas dans les usines et sur les marchés nous rappellent douloureusement qu’il est important d’investir […] afin d’aider à empêcher la propagation du virus», a déclaré dans un communiqué Li Ailan, le représentant de l’OMS au Cambodge.

Il a appelé les propriétaires d’usines à effectuer davantage de contrôles de température du personnel et à réorganiser les ateliers pour permettre une distanciation sociale.

Phnom Penh est sous confinement depuis 12 jours, et les autorités ont ordonné la semaine dernière la fermeture de tous les marchés alimentaires de la capitale pendant 14 jours. 

Le Cambodge a signalé 9975 cas au total et 74 morts de la COVID-19, dont 10 samedi (un record quotidien pour ce pays de 17 millions d’habitants), d’après les données de l’OMS. 

De son côté, le Laos, qui semblait avoir échappé à la pandémie l’an dernier, connaît également une recrudescence de l’épidémie: ce pays de 7,5 millions d’habitants, au système de santé très fragile, a annoncé être passé de 58 cas à 323 en moins d’une semaine.

Vientiane, sa capitale, a été placée en état d’urgence la semaine dernière, les autorités interdisant aux habitants de sortir de chez eux, sauf pour faire des courses et se rendre à l’hôpital. 

Par ailleurs, plus près de nous à l’île de la Réunion, il y a eu, à ce jour 141 décès pour 19,343 cas de contaminations. Un peu plus loin, à Madagascar, la situation fait peur. Car, le nombre de décès se chiffre déjà à 605 alors que celui des contaminé a atteint 35,746. L’Afrqiue du Sud également vit des moments pénibles avec 54,148 décès pour 1,575,471 cas de contaminations. Le variat sud-africain a semble-t-il raison des traitements médicaux qui sont prodigués aux contaminés. Autant dire que malgré tout ce qu’on dit, la situation n’est donc pas comparable à Maurice.

La colère des membres du service de santé à Maurice

Chez nous, il y a actuellement une réticence au niveau du personnel médical. La colère gagne nos braves médecins, infirmiers et infirmières et Attendants. Ils se disent profondément déçus de l’attitude de certains politiciens et de l’ancien directeur de Santé, le Dr Vasantrao Gujadhur. « De leurs salons, du lounge des luxueux hôtels, avec la complicité de certains, ils nous bombardent avec des critiques. Ils font la population croire que nous tuons les malades. Il y a certains qui disent que l’hôpital de Souillac est un abattoir sans se rendre compte qu’ils traitent alors les membres du personnel médical comme des bouchers et les malades comme des animaux. Ils n’ont aucun respect pour nous. Cela, sans pour autant se rendre compte du travail que nous faisons non seulement dans les hôpitaux mais dans les centres de quarantaine, sur la route lors des exercices de Contact Tracing, dans les COVID et FLU Clinics, dans les dispensaires. Ces politiciens ne savent pas qu’une fois nos 14 jours à servir dans les hôpitaux ou centres de traitements, nous devons vivre 14 autres jours loin de nos familles. Dans les hôpitaux ou les centres de traitement, c’est un travail de 24/7. Pourquoi ne viennent-t-ils pas dans ces hôpitaux ou centre de quarantaine pour voir un peu ce que nous faisons. Par contre, ils trouvent du temps et le plaisir pour verser tout une pléthore de critiques sur nous. Cette situation n’est guère plaisante et il ne faudra pas se plaindre si nous assistons à une immigration massive du personnel de santé une fois une accalmie notée dans certains pays du monde comme l’Australie, la Nouvelle Zélande et le Canada » devait nous dire un groupe de médecins cet après-midi.

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