Friday, June 2, 2023
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Covid-19 : Le vaccin AstraZeneca offre plus de bénéfices que de risques

Les détracteurs du vaccin développé par la prestigieuse université britannique Oxford en collaboration avec le géant pharmaceutique AstraZeneca de la Suède doivent maintenant se mordre les doigts. « Le vaccin est sûr et efficace qui protège contre la COVID -19 ».  Emer Cooke, présidente de l’EMA l’a annoncé hier après une étude approfondie suivant la décision d’une quinzaine de pays européen dont la France, l’Allemagne et l’Italie de suspendre l’administration du vaccin. Cela en se servant de prétexte que le vaccin a quelque chose à faire avec quelque cas de thromboses.

C’était le suspense en Europe hier. Tout le monde s’attendait à ce que les autorités compétentes fassent une annonce en faveur ou contre le vaccin.

La circulation des rumeurs que l’administration du vaccin pourraient avoir des possibles effets secondaires inexpliqués, et que les Vingt-Sept souffrent d’une pénurie de vaccins, l’enjeu était crucial. Les experts de l’institution communautaire sont « parvenus à une conclusion scientifique claire il s’agit d’un vaccin sûr et efficace qui protège contre le Covid-19 », a déclaré sa présidente Emer Cooke, jeudi 18 mars. Avant d’ajouter : « Si je pouvais être vaccinée, je le ferais dès demain. »

Pendant plusieurs jours, les scientifiques de l’EMA ont épluché toute la littérature qui existe sur le sujet, échangé avec les autorités sanitaires nationales, et étudié de très près la trentaine de cas problématiques (dont neuf décès) répertoriés au Royaume-Uni où 11 millions de personnes ont déjà reçu au moins une dose d’AstraZeneca et au sein de l’Union européenne élargie à la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein, où ils sont près de 9 millions à s’être fait administrer le vaccin anglo-suédois. « Les bénéfices l’emportent sur les risques », a martelé Emer Cooke.

Première conclusion : « Le vaccin n’est pas associé à une augmentation du risque global d’événements thromboemboliques chez ceux qui le reçoivent », explique l’EMA.

C’est même sans doute l’inverse, puisque les personnes vaccinées y sont moins sujettes que la population globale. Son administration en « réduit probablement les risques », a précisé Sabine Straus, présidente du Comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) de l’EMA.

Et c’est logique puisque le virus qu’il combat accroît la probabilité chez le malade de faire des caillots sanguins.

CREDIT PHOTO : LIVEMINT. COM

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