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COVID -19 : Le virus transmis par un animal domine l’argument de fuite en laboratoire | Est Presse
Friday, April 26, 2024
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COVID -19 : Le virus transmis par un animal domine l’argument de fuite en laboratoire

AFPSur cette image : le marché de fruits de mer situé à Wuhan, en Chine, soupçonné d’être le lieu d’origine de l’émergence de la COVID-19.

Les experts internationaux récemment dépêchés en Chine pour enquêter sur les origines de la pandémie de COVID-19 présentent mardi le détail de leurs conclusions, qui privilégient la transmission via un animal intermédiaire sans pouvoir l’identifier à ce stade. 

Ce rapport conjoint des experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la Chine fait suite à une mission sur les origines de la transmission du virus à l’homme, jugée extrêmement importante pour tenter de mieux lutter contre une possible prochaine épidémie, menée sur le terrain du 14 janvier au 9 février. Il sera présenté aujourd’hui à Genève en conférence de presse virtuelle.

Selon les éléments du rapport dont l’AFP a obtenu copie lundi, ses auteurs jugent la transmission du virus à l’être humain par un animal intermédiaire «probable à très probable», tandis que l’hypothèse d’un incident de laboratoire est au contraire qualifiée d’«extrêmement improbable».

L’étude privilégie la théorie généralement admise de la transmission naturelle du virus d’un animal réservoir (probablement la chauve-souris) à l’humain, par l’intermédiaire d’un autre animal non encore identifié. Parmi les suspects figurent le chat domestique, le lapin ou le vison, ou encore le pangolin ou le blaireau-furet.

La transmission directe du virus via l’animal réservoir est toutefois jugée «possible à probable» par les experts. Ils n’écartent par ailleurs pas l’hypothèse d’une transmission par de la viande surgelée — piste privilégiée par Pékin —, jugeant ce scénario «possible».

Le rapport recommande de poursuivre des études sur la base de ces trois hypothèses, mais balaie en revanche la possibilité d’une transmission à l’humain lors d’un accident de laboratoire.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé lundi qu’avec le rapport, «toutes les hypothèses sont sur la table et méritent des études supplémentaires et complètes».

«Il y aura d’autres pandémies»

M. Ghebreyesus et le président du Conseil européen, Charles Michel, doivent également présenter mardi un projet de «traité international sur les pandémies» visant à mieux affronter les inévitables crises sanitaires à venir.

«Il y aura d’autres pandémies et d’autres situations d’urgence sanitaire de grande ampleur. Aucun gouvernement ni aucun organisme multilatéral ne peut, seul, faire face à cette menace», soulignent les dirigeants d’une vingtaine de pays dans une tribune commune à paraître mardi dans de nombreux quotidiens internationaux.

Parmi les signataires figurent le président français, Emmanuel Macron; la chancelière allemande, Angela Merkel; le premier ministre britannique, Boris Johnson; ou encore les présidents sud-coréen, Moon Jae-in; sud-africain, Cyril Ramaphosa; indonésien, Joko Widodo; et chilien, Sebastian Piñera.

Alors que la COVID-19 «tire parti de nos faiblesses et de nos divisions», «un tel engagement collectif renouvelé serait une étape importante pour consolider la préparation aux pandémies au plus haut niveau politique», selon ce texte.

Un traité «devrait conduire à une plus grande responsabilisation mutuelle et à un partage des responsabilités» et «favoriser la transparence et la coopération au sein du système international», ajoutent-ils, appelant à «tirer les enseignements» de la COVID-19 et à travailler avec la société civile et le secteur privé.

«Estomac vide»

En attendant, la lutte se poursuit au quotidien partout dans le monde pour tenter d’endiguer la pandémie et de limiter son impact, parfois dramatique, sur les populations.

«Les secousses sismiques de la pandémie de COVID-19 ont brisé la vie de millions de femmes et de filles et détruit grand nombre de nos acquis», s’est alarmé lundi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres lors d’une rencontre dédiée à l’égalité des genres.

«Dans de nombreux endroits, l’idée même d’égalité entre les genres a été attaquée. Les lois régressives sont de retour et les violences à l’égard des femmes augmentent», a-t-il ajouté.

Au Zimbabwe, les restrictions visant à limiter la propagation du coronavirus ont aggravé la faim dans les zones urbaines du pays, où au moins 2,4 millions de personnes peinent désormais à satisfaire leurs besoins de base en alimentation, a annoncé lundi l’ONU.

«Les chanceux sauteront des repas, les autres devront aller se coucher l’estomac vide», a averti la directrice du Programme alimentaire mondial dans ce pays pauvre d’Afrique, Francesca Erdelmann.

Vers un passeport sanitaire européen

Aux États-Unis, le président américain, Joe Biden, a annoncé lundi une accélération de la campagne de vaccination aux États-Unis, mais lancé dans le même temps une mise en garde: «La guerre contre la COVID-19 est loin d’être gagnée». «L’heure n’est pas aux célébrations. N’abandonnez pas maintenant!» a-t-il lancé.

L’Union européenne envisage de son côté l’entrée en vigueur en juin d’un passeport sanitaire européen. Ce document est destiné, dans la perspective de la saison estivale, à faciliter les déplacements des Européens pouvant ainsi attester qu’ils ont été vaccinés contre la COVID-19, ont passé un test PCR négatif ou sont immunisés après avoir été infectés.

Le Vieux Continent devrait recevoir à partir du 19 avril ses premières livraisons du vaccin américain Johnson & Johnson.

L’Angleterre, pour sa part, a redécouvert lundi quelques libertés, comme jouer au golf et retrouver ses amis dans un parc pour une tasse de thé, mais craint que l’actuelle vague de contaminations qui sévit en Europe ne franchisse la Manche.

Quinze mois après la détection des premiers cas de COVID-19 fin décembre 2019 à Wuhan (Chine), la pandémie a fait au moins 2,78 millions de morts, selon un bilan établi par l’AFP lundi.

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