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COVID -19 : L’ère du Covid-19 a été une aubaine pour l’industrie numérique en Chine | Est Presse
Friday, April 19, 2024
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COVID -19 : L’ère du Covid-19 a été une aubaine pour l’industrie numérique en Chine

Selon le quotidien South China Morning Post, les mesures de confinement contre le Covid-19 ont fait exploser l’utilisation des écrans par les Chinois, ainsi que les chiffres d’affaires des ventes en ligne, Alibaba en tête. Mais ces habitudes se sont inscrites dans la durée, démontre le rapport du quotidien, publié lundi 23 août, et ce même chez les plus âgés jusqu’ici réfractaires.

L’ère du Covid-19 est une aubaine pour le numérique, avec d’abord un boom du temps passé sur les écrans. Alors que la Chine passait 5-6 heures quotidiennes sur internet avant la pandémie, au printemps 2020 de nombreux Chinois se sont retrouvés littéralement scotchés sur leur mobile ou leur ordinateur : plus de 7 heures par jour sur internet.

Au-delà du confinement, les habitudes sont restées ancrées dans le monde d’après, visiblement : « le Covid-19 a provoqué un impact durable sur le secteur internet et l’usage des nouvelles technologies »,dit le rapport de 131 pages publié lundi 23 août. La pandémie a considérablement modifié les modes de consommation d’internet.

Elle a aussi ouvert en grand les applis à d’autres publics, notamment aux personnes âgées que l’on voit aujourd’hui penchées sur leur smartphone à Pékin, mais aussi dans les campagnes. « Les seniors se sont lancés dans le monde virtuel avec enthousiasme pendant la pandémie », écrivent encore les chercheurs multimédia du South China Morning Post (SCMP). Les plus de 41 ans ont ainsi augmenté leur consommation d’internet de 14 %, et nous avons désormais plus de 900 millions de connectés en Chine, dont 99 % sur les téléphones.

Les plateformes de e-commerce et ventes en live-streaming raflent les profits

En tête des secteurs qui ont le plus profité se trouvent les plateformes de e-commerce et les ventes en live streaming sur les réseaux. Le commerce électronique a représenté près de 45 % des ventes au détail l’an dernier et on devrait franchir la barre des 50 % en 2021.

Parmi des centaines de milliers de vendeurs sur le net, les influenceurs : ces personnalités du net vendent des produits de beauté, mais pas seulement. On trouve de tout en streaming, explique Gary Liu du SCMP.

« L’influenceur beauté le plus important du pays, connu comme “le roi du rouge à lèvres“, s’est notamment fait connaître en vendait en ligne en direct 15 000 rouges à lèvres en moins de cinq minutes, explique le PDG du quotidien Hongkongais. En avril dernier, Viya, la reine des ventes en livestreaming, est même parvenue à vendre une fusée pour 4,6 millions d’euros. Il y a aussi des entrepreneurs qui s’y sont lancés : Dong Mingzhu, celle qu’on appelle aussi la “reine des appareils ménagers” en Chine, a vendu pour près de 37 millions d’euros de produits en l’espace de trois heures de diffusion en direct. »

Pékin veut réguler le secteur du numérique et le mettre à profit

L’autre tendance à la hausse est celle des cours en ligne, qui ont explosé pendant les restrictions sanitaires. Jusqu’à 50 millions d’élèves et d’étudiants chinois de 30 provinces étaient inscrits sur la plateforme DingTalk en 2020, par exemple. Les applis éducatives en Chine comptent aujourd’hui plus de 70 millions d’utilisateurs.

Face à son explosion, l’État chinois veut réguler le secteur. Mais certains parlent même d’une révolution numérique digne de la révolution culturelle : les autorités sabrent à tous les étages actuellement. La Chine de Xi Jinping trouve que le capitalisme rouge, et en particulier ce secteur internet dont les profits ont flambé pendant la crise sanitaire, n’a pas suffisamment mis au pot de la collectivité, pas assez redistribué à la société.

Pékin a lancé des grandes enquêtes anti-monopoles, des audits sur le contrôle des données contre le géant du e-commerce Alibaba, et différentes plateformes tels que les services de VTC ou les jeux vidéo en streaming. Derniers visés : les cours privés en ligne, dont beaucoup ont été interdits récemment. Le rapport du SCMP n’en fait pas mention : il faut dire que le journal est la propriété… du groupe Alibaba.

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