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COVID 19 – Situation dans le Monde | Est Presse
Tuesday, April 23, 2024
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COVID 19 – Situation dans le Monde

L’Europe doit se préparer à des mesures encore plus sévères face à la progression des nouveaux variants du coronavirus, avertissent jeudi les autorités sanitaires, au moment où les 27 se réunissent pour trouver une réponse commune à cette crise. 

Les États-Unis cherchent aussi à se protéger davantage: ils imposeront désormais une quarantaine à toute personne arrivant par avion. Leur nouveau président, Joe Biden, a également annoncé que les voyageurs devraient présenter un test de dépistage négatif.

Il a promis, jeudi, une mobilisation comme «en temps de guerre» face à la COVID-19 et dénoncé le «terrible échec» de la distribution des vaccins.

Il avait auparavant contribué à relancer la réponse internationale à cette pandémie en s’engageant à ce que les États-Unis remplissent leurs obligations financières envers l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qu’ils ont réintégrée.

L’Europe est avertie. «Le message essentiel est de se préparer à une escalade rapide de la rigueur des mesures [pour contrer le virus] dans les semaines à venir afin de préserver les capacités de soins, ainsi que d’accélérer les campagnes de vaccination», a prévenu l’agence européenne chargée des épidémies, basée à Stockholm.

Le Centre de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), qui regroupe les 27 pays de l’UE ainsi que le Royaume-Uni, la Norvège et l’Islande, a également relevé à «élevé/très élevé» son évaluation des risques sanitaires liés aux nouveaux variants.

Cet appel survient alors que les 27 étaient réunis en soirée lors d’un sommet virtuel consacré à la pandémie: limitation des déplacements transfrontaliers, accélération de la vaccination, mise en place d’un certificat commun étaient au menu.

Signe de l’inquiétude que provoque la propagation du variant anglais: le parlement néerlandais a approuvé, jeudi soir, un couvre-feu nocturne (à 21h), et le Portugal va fermer ses écoles, crèches et universités pendant 15 jours.

La région de Madrid se plaint de manquer de doses de vaccin et a annoncé, jeudi, suspendre temporairement la vaccination du personnel soignant.

Un nouveau confinement «deviendrait probablement une nécessité absolue» si la circulation du variant augmentait «de façon sensible» en France, a prévenu le ministre français de la Santé, Olivier Véran.

Face aux variants, il a recommandé de ne plus utiliser de masques faits maison.

Le variant anglais continue de se propager dans le monde, touchant au moins 60 pays et territoires, et inquiète de nombreux États. 

En Afrique, la deuxième vague de l’épidémie se révèle également plus meurtrière. Le taux de mortalité y dépasse désormais la moyenne mondiale (2,5% contre 2,2%), a annoncé jeudi le Centre de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC). Jeudi, le variant sud-africain a été identifié au Kenya.

La Sierra Leone, l’un des pays les plus pauvres au monde, déplore une augmentation «exponentielle» des contaminations et a décidé de boucler la capitale Freetown et de rétablir un couvre-feu nocturne.

En attendant, la communauté internationale a poussé un soupir de soulagement avec le retour américain à l’OMS. Les États-Unis ont «l’intention de remplir leurs obligations financières envers l’organisation», a déclaré l’immunologue Anthony Fauci lors d’une réunion du conseil exécutif de l’agence onusienne à Genève.

Il a annoncé que les États-Unis allaient notamment rejoindre le dispositif Covax, mis en place par l’OMS pour distribuer des vaccins anti-COVID-19 aux pays défavorisés.

Retour de la COVID-19 à Shanghai

Joe Biden avait prévenu mercredi, lors de sa prise de fonction, que son pays allait entrer dans «la phase la plus mortelle du virus», alors que le bilan aux États-Unis dépasse désormais celui des soldats américains tués pendant la Seconde Guerre mondiale.

La première puissance mondiale déplore désormais 405 400 décès depuis le début de la pandémie. Pays le plus endeuillé en valeur absolue, les États-Unis sont aussi le pays le plus touché en nombre de cas (plus de 24,4 millions).

La Chine a, de son côté, procédé jeudi à l’évacuation d’un quartier résidentiel du centre de Shanghai, après la découverte d’au moins trois cas de COVID-19, les premiers signalés dans la gigantesque métropole chinoise depuis début novembre.

Les autorités chinoises avaient fait état, mercredi, de premiers cas à Pékin liés au variant anglais, et annoncé le confinement strict de cinq quartiers de la banlieue sud de la capitale chinoise. 

Au Liban, le confinement strict a été prolongé de deux semaines. «Selon les critères de l’OMS, le Liban est actuellement au niveau 4: une épidémie incontrôlée, avec des capacités supplémentaires limitées pour le système de santé», a tweeté Firass Abiad, directeur du principal hôpital public mobilisé dans la lutte contre le coronavirus.

Incendie chez le géant indien des vaccins

Le variant sud-africain du coronavirus se diffuse lui plus lentement et est présent dans 23 pays et territoires, soit 3 de plus qu’au 12 janvier, a précisé l’OMS.

L’OMS a aussi indiqué suivre la diffusion de deux autres variants apparus au Brésil, le P1, signalé dans l’État de l’Amazonas et détecté aussi au Japon sur quatre personnes venues du Brésil, et un autre variant.

Face à une situation de plus en plus hors de contrôle, la vaccination de masse se poursuit. 

Plus de 54 millions de doses de vaccins anti-COVID-19 ont été administrées dans au moins 63 pays ou territoires, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles jeudi à 12h GMT.

Mais l’accès aux vaccins est très inégal, 12 pays concentrant plus de 90% des doses injectées.

Le site du plus grand fabricant de vaccins au monde, l’Institut Serum (Serum Institute of India), a été le théâtre jeudi d’un incendie, qui a fait cinq morts.

Un énorme nuage de fumée grise s’est élevé au-dessus des installations où sont produites des millions de doses du vaccin développé par AstraZeneca et l’Université d’Oxford, à Pune.

Mais l’entreprise l’assure, le feu n’a pas affecté sa production.

La pandémie a fait au moins 2 075 698 morts dans le monde, selon un bilan établi jeudi par l’AFP à partir de sources officielles.

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