Ile avec une population de 23 millions habitants, Taiwan qui se trouve à proximité de la Chine, premier pays du monde où les premières victimes du coronavirus a déclenché est un exemple à suivre. Même si Taiwan a enregistré 500 cas confirmés, le virus invisible, affectant le pays pour la première fois le 21 janvier dernier, n’a fait que 7 morts. Pourtant, il n’y a pas eu de confinement généralisé. Le secret de Taiwan est vigilance, contrôle stricte, communication tout azimut et surtout, la discipline.
Voyons comment le gouvernement Taiwanais a pu maîtriser la situation pour se poser comme un modèle pour le globe même s’il ne fait pas partie de l’Organisation Mondiale de la Santé. Taiwan a une expérience des épidémies. Le SRAS avait fait fracas dans ce pays voisin de la Chine en 2003. C’est surtout dans un hôpital de la capitale, Taipeh que le SRAS avait fait ses victimes. Le traumatisme ne sera jamais oublié dit-on.
Mais, avec l’expérience traumatisante, les autorités ont agit en mettant en marche un mécanisme de commandement unifié pour cordonner tous les secteurs clés à travers une centralisation des décisions pour contrer les épidémies.
Taïwan a pris les choses très au sérieux depuis l’annonce officiel du déclenchement de la maladie en Chine. Le gouvernement Taiwanais ne s’est pas fait prier pour imposer des restrictions et un contrôle rigoureux. Les passagers en provenance de Wuhan, ville où le coronavirus a germé et fait de nombreuses victimes, ont été soums à un contrôle sanitaire des plus rigoureux. Interdiction aux habitants de la ville de fouler le sol de Taiwan alors que ceux de la Chine et de Hong Kong pouvaient le faire mais à la faveur d’un contrôle sanitaire des plus strictes. Les tests étaient rendus obligatoire tout comme la quatorzaine. De même le non port du masque n’était plus toléré. D’ailleurs, les fabricants des masques ne pouvaient plus les exporter et ils étaient, au contraire, encouragé à augmenter leur production. Le tout avec l’apport de l’armée du pays.
Le prix du masque est uniforme à Taiwan, prix fixé par le gouvernement et la vente très contrôlée, pour ne pas dire rationnée.
Une stratégie de communication a été développé et mis en place. C’est ainsi que quotidiennement, le public était informé de la situation et des précautions à prendre.
Selon le ministre des Affaires étrangères, Joseph Wu, ces messages ont été faits « de manière très transparente. Ce qui a permis aux citoyens de faire confiance au gouvernement », comme il l’a affirmé au média américain CNN. « C’est bien cette communication qui a permis de mieux faire respecter le port du masque ainsi que le respect des gestes barrière et des quarantaines » devait souligner le ministre.
L’isolement des malades, s’est fait à travers un système numérique. Un véritable traçage qui a permis de remonter les chaînes de contamination, mais aussi de vérifier le bon respect des quatorzaines.
La surveillance des personnes en quarantaine se fait par la police de manière extrêmement stricte et quitter la quarantaine et ne pas respecter l’isolement complet est fortement sanctionné : Six mois de prison ferme assortis d’une amende de Rs 1,425,000.-
