COVID 19 : Un septième patient dialysé succombe. C’est un homme d’une famille bien connue de Surinam

Une septième personne, issue d’une famille bien connue de Surinam, s’est éteinte dans la journée d’aujourd’hui au Centre de Dialyse de Souillac. La nouvelle a été donnée lors de la Conférence de presse du Comité National de Communication sur la COVID -19. Contaminé par le coronavirus COVID -19, l’homme proche de la soixantaine, a eu tous les soins nécessaires, dialyse à Souillac, scan au ENT de Vacoas, ventilation à Souillac, mais son pronostic vital était déjà engagé depuis qu’il avait contracté le maudit virus. On ne le dira jamais assez, un patient dialysé porte forcément des comorbidités. Ce qui explique pourquoi il est plus vulnérable. C’est ce que nous a plusieurs fois expliqué le Dr Preeatum Ancharaz, Médecin – Spécialiste, notre Consultant en matière de Santé Médecine et qui officie comme Néphrologue, responsable du Centre de Dialyse de l’hôpital Dr Bruno Cheong. Même si dans certains cas les causes des décès des patients dialysés de ces derniers temps ne sont peut-être pas directement liés au maudit virus, le commun des mortels dira toujours que c’est le coronavirus COVID -19 qui a été le catalyseur de sa disparition. Ce qui dans un sens est vrai. Cela dit, nous n’avons aucune idée de ce qui a été inscrit dans l’acte du décès par le médecin ayant déclaré l’habitant de Surinam mort. D’ailleurs, il est bon de souligner que le ministre de la Santé, à la suite de notre question portant sur la mort de M. Habib Unjore hier et qui se lisait comme suit : M. le Ministre de la Santé, peut-on savoir la cause du décès mentionnée dans l’acte de décès du dernier patient dialysé de l’hôpital de Souillac? , a déclaré qu’il faut respecter la confidentialité entre les patients, les parents et les médecins et qu’il ne peut divulguer l’information. « Je comprends par la question si nous devons déclarer la cause du décès lié à la COVID -19 ou non. Un médecin lorsqu’il prépare un acte de décès regarde les facteurs et conditions associés au décès. Nous devons seulement respecter le travail des médecins ». 

A la lumière du record de l’Organisation Mondiale de la Santé, nous voyons que le nombre de décès jusque-là, cette année, est de 2. Donc, le décès de M. Unjore n’a pas été comptabilisé dans la liste de victimes du maudit virus. Il en est de même pour le décédé du jour. 

Deux autres questions de votre serviteur, EST PRESSE

M. le Ministre de la Santé, est-ce que les experts de votre ministère étudient la possibilité que la deuxième dose du vaccin à être administrée soit différente de la première comme récemment recommandée en Europe?

Je laisse le soin au Comité responsable de la vaccination de décider. Il y a des médecins, des experts dans ce comité et nous nous laissons guider par eux. Il y a plusieurs rapports qui tombent tous les jours sur les vaccins, mais nous devons nous plier aux recommandations de notre comité de vaccination. 

M. le Ministre de la Santé, nous venons d’apprendre que l’Italie a déjà rendu et d’autres pays comptent rendre obligatoire l’administration du vaccin aux Front Liners. N’est-ce pas là une manière d’éviter la contamination de nos Front Liners. Pourquoi ne pas adopter le même principe à Maurice?

Un vaccin est volontaire. L’Italie, un des premiers pays touchés par le virus, a ses raisons de venir avec ce règlement. Chez nous 60% du personnel de santé a déjà été vacciné. A ce stade, il n’y a aucune raison de le rendre obligatoire mais si jamais il faut le faire à l’avenir, nous étudierons la question.