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Saturday, April 20, 2024
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COVID -19 : Une dernière vague dominée par le variant Delta aux États-Unis

La dernière vague de contaminations au coronavirus aux États-Unis, dominée par le variant Delta, pourrait bientôt atteindre son pic, mais des experts mettent en garde contre toute complaisance et s’attendent à ce que le virus fasse désormais partie de la vie quotidienne pour des années encore. 

La moyenne sur sept jours des cas quotidiens était de 172 000 lundi, le plus haut niveau de cette hausse même si le taux de l’augmentation ralentit et que les cas sont à la baisse dans la plupart des États, selon les données de l’organisation Covid Act Now.

Mais plus de 1800 personnes meurent chaque jour et plus de 100 000 restent hospitalisées après être tombées gravement malades, sombre rappel du défi auquel doivent faire face les autorités pour faire vacciner assez d’Américains face à la désinformation.

Si Bhakti Hansoti, professeure associée en médecine d’urgence à l’université Johns Hopkins, affirme avoir été soulagée de voir la vague du printemps s’achever, elle se dit « un peu hésitante cette fois ».

Car la possible émergence de variants inquiétants ainsi que l’arrivée de l’hiver (pendant lequel les interactions sociales se font davantage en intérieur) pourraient conduire à une nouvelle augmentation des cas, « à moins que nous tirions les leçons de la quatrième vague », souligne-t-elle.

Angela Rasmussen, virologue à l’Université de la Saskatchewan au Canada, dit de son côté ne pas être sûre que la quatrième vague soit terminée.

Augmenter le nombre de personnes vaccinées

« Si vous examinez la vague de l’automne-hiver, il y avait des périodes auxquelles il y avait une hausse exponentielle, puis ça semblait baisser, et ensuite il y avait une nouvelle augmentation », explique-t-elle.

Il est donc crucial d’augmenter le nombre de personnes vaccinées. Aujourd’hui, 63,1% de la population éligible de plus de 12 ans est entièrement vaccinée, soit 54% de la population totale.

Ce qui place le pays loin derrière les leaders mondiaux comme le Portugal et les Émirats arabes unis (81% et 79% de personnes entièrement vaccinées), malgré l’abondance de doses de vaccin aux États-Unis.

L’administration du président Joe Biden a annoncé la semaine dernière une série de nouvelles mesures pour accélérer les vaccinations, comme l’exigence de vaccin pour les entreprises de plus de 100 employés, mais l’impact reste à voir.

Deux Amériques

Au-delà des vaccinations, les experts veulent voir les autres mesures se poursuivre.

Pour Thomas Tsai, chercheur en politique sanitaire à Harvard, les foyers de COVID-19 doivent appliquer le port du masque et les États-Unis devraient s’inspirer des pays ayant adopté les tests rapides à grande échelle pour les écoles et les commerces. 

De tels tests sont disponibles gratuitement ou pour une somme modique en Allemagne, en Grande-Bretagne ou au Canada, mais restent aux alentours de 25 dollars pour un paquet de deux aux États-Unis.

Mais l’impact de ces mesures dépend de leur application, et les États-Unis restent clairement divisés en deux: les régions progressistes sont bien plus disposées à s’y plier que les conservatrices.

Des endroits avec un taux de vaccination inférieur à 50%

Avant la vague Delta, des experts avaient estimé qu’entre le nombre de personnes vaccinées et celles immunisées après une infection, le pays approchait l’immunité de groupe.

Des prédictions qui se sont avérées fausses, constate Angela Rasmussen, d’après qui il est encore trop tôt pour dire quand ce seuil sera atteint.

« Il y a encore des endroits dans le pays où le taux de vaccination chez les adultes est de moins de 50% », note-t-elle.

Le virus continue en outre d’évoluer rapidement et les virologues craignent l’émergence de variants plus dangereux.

« Je ne veux pas être un oiseau de mauvais augure, mais je veux aussi avoir un peu d’humilité parce que je ne pense pas que nous en sachions beaucoup sur les fonctions basiques de plusieurs de ces mutations », ajoute Mme Rasmussen.

Les experts continuent d’espérer que les vaccins continueront de protéger la plupart des personnes contre les pires symptômes, et sont impatients de les voir autorisés pour les enfants de moins de 12 ans dans les mois à venir.

Plutôt que d’éradiquer le virus, le but est maintenant de faire en sorte que pour les personnes vaccinées qui seraient infectées, la maladie ressemble plus à une grippe.

Des incertitudes demeurent toutefois: même des personnes vaccinées pourraient ainsi souffrir de « COVID au long cours ».

Et Greg Poland, expert en maladies infectieuses à la Mayo Clinic, le prédit: l’humanité va encore devoir gérer la COVID « bien au-delà de la durée de vie des prochaines générations ».

 

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