La gendarmerie réunionnaise dispose maintenant d’éléments, suffisamment fiables, pour avancer que les occupants du bateau échoué sur les rives de Saint André à l’île de la Réunion se livraient à un trafic. Et que c’est un trafic entre Maurice et la réunion. Contrebande ou drogue ? A ce stade, on se penche plutôt pour la thèse de trafic de drogue de synthèse. L’information que les boîtes de cigarettes portent le sceau de la Mauritius Revenue Authority a été révélée dans la presse réunionnaise.
Nous avons aussi appris que ce sont en fait, deux pêcheurs réunionnais qui ont été les premiers à découvrir le speed boat portant une matricule mauricienne. Le bateau était retourné sur les galets des rives de Saint André. Il y avait un vent fort et les vagues faisaient peur devait-on faire ressortir à l’île de la Réunion il y a quelques minutes de cela.
Du côté de la gendarmerie réunionnaise on est presque catégorique que le bateau a fait le voyage de Maurice pour atteindre les rives réunionnaise, mais que l’état de la mer a joué un mauvais tour à ses occupants. Où sont-ils ? Qui sont leurs interlocuteurs à la Réunion. La gendarmerie, aidé de l’hélicoptère a opté pour les grandes manœuvres afin de mettre la main sur les malfrats et éventuellement avoir tous les éléments de réponses aux différentes questions qu’ils se posent depuis ce matin.
Au niveau du Service de Presse de la police, nous avons eu confirmation que l’ADSU a été informé de cette affaire. Notre interlocuteur au Casernes Centrales devait également nous dire que les hommes de la Brigade Anti-Drogue est à la recherche des informations concernant le propriétaire du bateau retrouvé à Saint André. Sans doute, la collaboration entre la gendarmerie réunionnaise et l’ADSU pour retrouver les malfrats fait son chemin.
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