La tendance depuis quelque stemps, c’est de se tourner vers la production des fruits et légumes utilisant moins, presque pas ou pas du tout des produits chimiques. Les cultures en plein champs doivent dans encore quelques années être en déphasages. La cuylture hydroponique est maintenant très populaire dans les quatre coins de l’île. Alors que, depuis quelques années déjà, l’aquaponie commence, à se frayer un passage dans le paysage agricole du pays. Si vous n’aviez jamais entendu parler d’aquaponie, ne cherchez pas plus loin. Ce mot-valise résume un mode de culture issue de la fusion entre : L’aquaculture qui est l’élevage de poissons et de végétaux en milieu aquatique et l’hydroponie soit la culture de plantes réalisée sur un substrat irrigué d’une solution nutritive. Présente sur les cinq continents, l’Aquaponie se développe à vitesse grand V à travers le monde. Surtout en raison des maladies qui sévissent à travers le monde et dont le traitement n’est pas encore efficace comme le cancer. On sait que depuis quelques temps déjà, le gouvernement mauricien, à travers le ministère de l’Agro-Industrie encourage les jeunes surtout à se jeter dans le bain de l’aquaponie. On sait aussi, qu’à travers le ministère des Coopératives, il y a tout un plan d’aide pour ceux qui veulent se lancer dans le domaine de l’Aquaponie. Evidemment, c’est un sujet qu’il faut apprendre, comprendre, bien cerner avant de se lancer. La formation, théorique, technique et pratique, est plus que primordiale. Il y a des pays qui sont aujourd’hui cités comme des références. Nous pensons à la Chine, l’Australie, la Nouvelle Zélande, la Malaisie, la France, la Grande Bretagne et les Etats-Unis. La France n’a pas laissé passer le train. Pour preuve, en périphérie de Bordeaux, Les Nouvelles Fermes lève 2 M€ (Rs 97,8 millions) pour bâtir la plus grande ferme aquaponique d’Europe.
Entre le maraîchage, l’agro-industrie et la startup, l’équipe de cette jeune pousse de l’économie sociale et solidaire s’engage pour l’amour des fruits, des légumes et de la truite arc en ciel sans traitement chimique avec du goût. Présentation de la culture en aquaponie…
La fusion de deux modes de culture
Les Nouvelles Fermes a fait le choix de créer un écosystème entre la culture de végétaux et l’élevage de poissons dont les déjections servent d’engrais.
Les agriculteurs d’aujourd’hui sont bien souvent éloignés des foyers de consommation et des agglomérations. Comptez en moyenne 1500 km de trajet pour une tomate, même française.
L’alimentation est vitale mais le secteur de l’agriculture a besoin de renouveau pour tenir compte des enjeux environnementaux. Les modes de culture sont responsables de l’émission de 24% des gaz à effet de serre dans le monde. Face à cette situation, Les Nouvelles Fermes a décidé de s’implanter à deux pas du centre-ville de Bordeaux.
Du projet pilote au développement Des Nouvelles Fermes
A la genèse du projet, 5 anciens collègues devenus amis ont décidé de quitter les bureaux climatisés pour s’attaquer à notre consommation.
D’abord avec « Pauline », une première ferme expérimentale de 1000 m2 située entre le quartier Brazza et le bas Lormont. Cette exploitation sous serre a permis à l’équipe de faire ses armes. La production de fruits et légumes et des truites arc-en-ciel se fait donc en symbiose. Leurs cibles ? Les restaurateurs, les détaillants et les circuits courts tels que les supermarchés le tout distribué en direct dans un rayon de 10km de la ferme.
Bilan : 20 tonnes de produits frais et 2 tonnes de truites arc-en-ciel produits par an. Fière de ce projet, l’équipe a pu recruter 3 nouvelles personnes et ainsi développer leurs ambitions à la hauteur des enjeux environnementaux.
Local, recrutements et partenariat technologique
Ainsi est né Les Nouvelles Fermes. Porté par la métropole de Bordeaux, le projet s’accélère désormais vers des lieux de production aux portes des villes. L’objectif : reconnecter producteur et consommateurs.
Après « Pauline », place à « Odette ». 5000 m2 sur la commune de Mérignac et 17 personnes recrutées. Du commercial au fermier urbain en passant aussi par l’aquaculteur et l’hydroponiste, Les Nouvelles Fermes élargit son spectre et sa vision complémentaire de l’équipe.
Ainsi, ce projet sortira de terre à la fin de l’année 2021 est rendu possible grâce au concours du fonds d’investissement régional IRDI, l’engagement de business angels, la Banque des Territoires, le Crédit Agricole Aquitaine et le CIC.
Au total, 2M€ pour bâtir l’une des plus grandes fermes aquaponiques d’Europe à Bordeaux ! Ce premier tour de table a donc été mené avec l’appui de l’Agence de Développement et d’Innovation de Nouvelle-Aquitaine (ADI N-A).
En ligne de mire, créer un modèle d’exploitation à proximité immédiate des villes de France et d’Europe. Un récent partenariat stratégique a d’ailleurs été signé avec la société du CAC40 Orange. Un modèle technologique se voit donc déjà déployé au sein des futures fermes.
Laura, Thomas, Clément, Paul et Edouard et l’ensemble de l’équipe Les Nouvelles Fermes est donc une jeune pousse française de l’ESS très prometteuse dont les idées n’ont pas finies de grandir !
