Le géant des logiciels, partenaire et actionnaire de l’entreprise créatrice de ChatGPT, se dit prêt à embaucher le cofondateur d’OpenAI limogé, Sam Altman, ou à le réhabiliter au sein de la start-up.
Dans la crise à OpenAI, Microsoft est-il un gagnant ou un perdant ? Principal partenaire et actionnaire extérieur de la structure, le géant du logiciel joue très gros. Mardi 21 novembre au matin, le point final n’était pas encore écrit dans le chaotique feuilleton ouvert vendredi avec l’éviction surprise de Sam Altman, le cofondateur et directeur général de la start-up la plus en vue dans l’intelligence artificielle (IA). Ce dernier pourrait être embauché chez Microsoft, avec d’autres employés de l’entreprise à l’origine de ChatGPT. Mais il travaillait aussi à un possible retour chez OpenAI, a révélé le site d’information américain The Verge.
« Peu importe où Sam Altman sera, il travaillera avec Microsoft », a relativisé Satya Nadella, le président-directeur général de Microsoft, sur Bloomberg TV, se posant comme seul acteur visible à la télévision de ce drame à huis clos. « Je suis ouvert aux deux options », a-t-il ajouté, sur CNBC. « A l’évidence, nous voulons que Sam [Altman] et Greg [Brockman, autre cofondateur qui a démissionné après la mise à l’écart du directeur général] aient un endroit fantastique où s’installer s’ils ne sont pas à OpenAI », a-t-il expliqué. Quant à un retour du patron déchu dans la start-up, « c’est à son conseil d’administration et à ses dirigeants de décider », a jugé M. Nadella, tout en prévenant : « Il est clair que quelque chose doit changer dans la gouvernance d’OpenAI. »