Le service public a pratiquement tourné à plein régime aujourd’hui. Les fonctionnaires ont répondu à l’appel du chef de la fonction publique, M. Swaminathan Ragen. C’est le cas de le dire puisque plus de 80% de fonctionnaires vaquaient à leur occupation professionnelle ce matin. Aussi fait ressortir M. Ragen, pas moins de 45 Occupational Health and Safety Officers attachés au Ministère du Service civil, ont inspecté 500 sites et bâtiments du gouvernement. Cela dans le but de s’assurer que toutes les normes sanitaires pour protéger tout un chacun contre le virus du COVID -19 sont respectées. Le gouvernement a aussi mis sur pied un COVID -19 Dedicated Response Team au niveau de chaque ministère. Cette équipe a pour responsabilité de s’assurer que rien n’est laissé au hasard en ce qui concerne toutes les mesures sanitaires ayant trait à la pandémie.
Port – Louis en allure de fête
Ceux qui étaient à Port – Louis ce matin ont, sans conteste, été surpris de voir non seulement la circulation routière, mais également le nombre de personnes aux abords des magasins ou encore près du marché central. Mais, ce qui est grave, c’est que le Social Distancing comme demandé par les autorités semble ne pas faire l’unanimité. Puisque dans bien des endroits, cette norme vraiment importante n’est pas respectée. Un manque de discipline évident qui pourrait nous couter cher si la deuxième vague arrive. Ce que le public ne doit pas oublier, c’est que des pays comme la Chine, la Corée du Sud, le Japon, le Singapour ont beaucoup souffert avec la deuxième vague du COVID -19. Un chirurgien de Flacq nous signalait ce matin qu’il ne comprenait pas pourquoi une bonne partie de la population ne mesure toujours pas le danger que représente le virus invisible. Cela en constant de visu le nombre de véhicules et le nombre de gens qui circulait dans le village ce matin. Comme à Port – Louis, ils sont nombreux ceux qui ne font pas grand cas du Social Distancing. En revanche le port des masques est respecté mais on commence à voir plusieurs formes de masques à tel point qu’on se demande si certains répondent vraiment aux normes sanitaires requises.
