Notice: Undefined variable: MzKPGNUMD in /home/p5n40l2wq8jf/public_html/estpresse.mu/wp-includes/category.php on line 1

Notice: Undefined variable: YnUJhCL in /home/p5n40l2wq8jf/public_html/estpresse.mu/wp-includes/rest-api/endpoints/class-wp-rest-users-controller.php on line 1
Pêcher dans les eaux territoriales des Seychelles coûtera 200,000 US$ annuellement à l’Union Européenne | Est Presse
Tuesday, April 23, 2024
spot_img
HomeAgriculturePêcher dans les eaux territoriales des Seychelles coûtera 200,000 US$ annuellement à...

Pêcher dans les eaux territoriales des Seychelles coûtera 200,000 US$ annuellement à l’Union Européenne

L’humilité du ministre Sudheer Maudhoo lorsqu’il dit qu’en matière de pêche, Maurice a beaucoup à apprendre des Seychelles, est vanté par les connaisseurs. M. Maudhoo qui entretient des bonnes relations avec les pêcheurs du pays, surtout dans l’Est, a toujours dit que le modèle seychellois doit nous inspirer. En fait, l’industrie de la pêche des Seychelles se porte vraiment bien et ceux qui y sont engagés, comme le ministre des Seychelles pour la pêche et l’agriculture, Charles Bastienne, ne diront pas le contraire. 

Pas plus tard que la semaine dernière un accord est intervenu entre les Seychelles et l’Union Européenne portant sur la gestion durable de l’environnement et de l’écosystème de notre voisin. Le deal porte sur le déblocage d’un fonds annuel de 200,000 US$ pendant une période de six ans. Ce qui constitue une première que le ministre seychellois a vanté à juste titre d’ailleurs. 

« Pour la première fois dans l’histoire de l’accord de pêche que l’Union européenne a conclu avec un autre pays, les Seychelles ont réussi à créer un fonds dédié à la gestion de l’environnement et à la surveillance de notre écosystème. L’argent du fonds proviendra des propriétaires de thoniers de l’UE mêmes », a fait ressortir le ministre Charles Bastienne. Il a aussi expliqué que cette somme sera payée annuellement et n’a rien à voir avec les frais des licences (redevances) que doit débourser l’Union Européenne. 

Comme les Seychelles veut s’assurer que les activités des navires tombant sous le nouvel accord respectent les conditions de pêche imposé, des caméras de surveillance seront installées sur les thoniers pour surveiller comment la pêche au thon est entreprise. De plus, les DCP biodégradables qui auront les codes des navires dont ils sont originaires figurent parmi les nouvelles dispositions de l’accord.

L’accord de partenariat pour une pêche durable est un accord de coopération de longue date entre les Seychelles et l’UE a été pour la première fois, signé en 1987. Il permet aux navires de l’UE de pêcher dans les eaux territoriales des Seychelles, soit un groupe de 115 îles de l’ouest de l’océan Indien.

Si les Seychelles donne droit à quarante navires européens de pêcher dans les ses eaux, il faut savoir que seulement 27 le font et ils sont des senneurs d’Espagne et de France. A l’expiration du dernier protocole entre l’Union Européenne et les Seychelles en janvier dernier, aucun navire battant pavillon de l’UE n’a pu renouer avec les activités de pêche. Or, avec l’accord intervenu la semaine dernière, on pourra à nouveau retrouver des navires des pays faisant partie de l’Union Européenne dans les eaux seychelloises.

C’est après deux jours de pourparlers entre les représentants de l’Union Européenne et ceux des Seychelles que l’accord a été conclu. Au niveau de l’Opposition seychelloise on soutient que le deal aurait pu être encore plus avantageux pour la population. 

Le président de la Commission des affaires internationales à l’Assemblée nationale, Jean-François Ferrari, s’est prononcé fermement sur le fonds d’affectation spéciale de 200 000 $ qui, selon lui, n’est rien comparé aux millions de dommages aux îles extérieures des Seychelles causés par des DCP laissés en mer par les thoniers.

« 115 000 euros, ce n’est même pas 4 millions de roupies seychelloises par an pour protéger nos côtes. L’Union européenne aurait pu faire bien mieux que cela. Et nous devrions pouvoir leur montrer comment ils auraient pu faire mieux. Nous devrions pouvoir mettre en avant les opportunités afin de renégocier l’accord », a déclaré M. Ferrari.

Latest Articles