Sous la pression de Berlin et Paris, qui lui demandaient la possibilité d’aider les entreprises affectées par l’inflation énergétique durant un an de plus, la Commission a accepté une prolongation de six mois, jusqu’au 30 juin 2024.
Quoi qu’elle en dise, la Commission européenne a fini par donner partiellement gain de cause aux Etats membres, au premier rang desquels la France et l’Allemagne, qui demandaient à pouvoir continuer à aider leurs entreprises dans des conditions plus souples que ce que le droit de la concurrence européen prévoit.
En mars 2022, dans la foulée du déclenchement de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix de l’énergie, l’exécutif communautaire a adopté un cadre temporaire d’aides d’Etat qui permet aux Vingt-Sept de soutenir financièrement leurs entreprises au-delà de ce qui est normalement autorisé, sans pour autant être coupables de leur fournir des aides d’Etat illégales.
Dans ce contexte, les mesures visant à aider les entreprises, des PME comme des industriels, affectées par les prix élevés de l’énergie devaient s’arrêter le 31 décembre. Lundi 20 novembre, la Commission a finalement annoncé qu’elles resteraient, en partie, en vigueur six mois de plus, jusqu’au 30 juin 2024.