Diwali est un festival riche et haut en couleurs et en lumières. On prie, on chante aussi. On célèbre avec faste la grande victoire du bien sur le mal, de la lumière sur l’obscurité. Chacun le fait à sa façon mais Diwali reste avant tout une fête de réconciliation, d’amitié, de retrouvaille et de partage. Des centaines de lumignons ornent fenêtres et parapets, des rangolis de poudres de couleur sont dessinés sur le seuil des maisons surtout par les jeunes. On en voit autant au niveau des magasins et des centres commerciaux. Les sucreries ornent les tables, les guirlandes lumineuses parent l’entrée des Mandirs, alors que les plus jeunes font exploser les pétards et feux d’artifice pendant la nuit. Partout ou presque, les tables croulent sous les sucreries. Ce soir, les festivités battront leur plein pour marquer l’arrivée de la nouvelle année. Oui, les pétards résonneront et les feux d’artifices illumineront le ciel malgré la pandémie qui continue de nous perturber outre mesure.
Le festival de Diwali est célébré pour faire comprendre que la lumière est plus forte que les ténèbres, que le bien doit toujours vaincre le mal, que la connaissance ne peut être occultée par l’ignorance. Nos frères et sœur hindous et même les non-hindous, font la fête avec force et éclat. On a tout préparé pour que la fête soit belle et unit les familles, les amis, les voisins et les voisines. Il y aura des échanges de cadeaux aussi, alors que les plus beaux habits pour les petits et les grands vont séduire les yeux dans tous les villages de l’Est.
Diwali, c’est une histoire qui se résume annuellement avec joie dans la ferveur populaire, avec grâce aussi, comme « on prend les mêmes et on recommence ». Sauf que les couleurs, les décors et les habits changent. Les sucreries aussi et les fabricants ne sont que trop heureux puisque Diwali a aussi son côté commercial…

A tous ceux qui célèbrent le Diwali, EST PRESSE et www.estpresse.mu souhaite Diwali Abhinandan !
Une fête divine aux origines mystérieuses
Si l’origine de Diwali est religieuse, nul théologien, prêtre ou gourou ne peut affirmer avec certitude à quelle légende elle se rapporte. Pour certains, Diwali marque la victoire du dieu Rama, un avatar de Vishnou, sur le démon Ravana. Ce dernier enlève la belle Sita, l’épouse de Rama, pour la retenir prisonnière dans son royaume de Lanka. Rama lève une armée de singes menée par Hanuman et jette un pont entre Rameswaram et l’île du Sri Lanka. Ensemble, ils réussissent à défaire le démon et reprendre Sita. Les habitants d’Ayodyah, la demeure de Rama et Sita, ont vent de la victoire et allument quantité de lampes à huile pour indiquer le chemin du retour.
Pour d’autres, si la fête est célébrée le jour de la nouvelle lune du mois de Kartika, c’est parce qu’il s’agit de l’anniversaire de la déesse Lakshmi. Enfin, dans certains États du sud de l’Inde, on préfère penser que cette fête rend hommage à Krishna, un autre avatar du dieu Vishnou, qui libéra 16 000 femmes retenues en otage par un roi maléfique. Mais tous les Hindous s’accordent sur le fait que Diwali est la fête la plus importante du calendrier religieux, celle qui marque l’entrée dans la nouvelle année.