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Royaume-Uni : qui est Liz Truss, élue Première ministre pour succéder à Boris Johnson ? | Est Presse
Friday, April 26, 2024
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Royaume-Uni : qui est Liz Truss, élue Première ministre pour succéder à Boris Johnson ?

La bientôt nouvelle locataire du 10, Downing Street, était donnée favorite dans la course au poste de Premier ministre. Elle a été hier élue avec 57 % des voix.

La nouvelle était attendue ce lundi matin : on connaît désormais le nom de celle qui va gouverner le Royaume-Uni. Sans surprise, Liz Truss est élue Première ministre du pays, pour succéder à Boris Johnson, démissionnaire. Mais qui est-elle ? On fait le point.

La favorite remporte la bataille

Issue du Parti Conservateur, celle qui était ministre des Affaires Étrangères dans le gouvernement de Boris Johnson était donnée favorite, loin devant l’ancien ministre des Finances Rishi Sunak. Elle sera officiellement nommée mardi 6 septembre, lors d’une cérémonie avec la reine Elizabeth II. 

Elle a recueilli 81 326 voix (57 %) des adhérents du parti, contre 60 399 pour son rival (43 %), selon les résultats communiqués par Graham Brady, responsable de l’organisation du scrutin.

« Je présenterai un plan audacieux pour réduire les impôts et faire croître notre économie », a promis Liz Truss après l’annonce de sa victoire.

Je m’attaquerai à la crise énergétique en m’occupant des factures d’énergie des gens, mais aussi en m’occupant des difficultés à long terme d’approvisionnement en énergie.

Liz Truss

Elle a promis une « grande victoire » à son parti lors des législatives prévues en 2024. Dimanche, Liz Truss a assuré sur la BBC qu’élue, elle agirait « dès la première semaine », refusant toutefois de préciser la nature concrète des mesures qu’elle comptait prendre.

Élue cheffe du parti par les adhérents qui ont pris part au vote, elle va, en vertu du système parlementaire britannique, accéder au pouvoir en raison de la majorité dont bénéficient les « tories », partisans des conservateurs, à la chambre des Communes.

Politicienne chevronnée

La politicienne est une fidèle de Boris Johnson. Elle est restée au sein du gouvernement jusqu’à la fin, alors que les démissions de ministres se comptaient par dizaine en juillet, dans un contexte économique et social tendu, entre inflation à deux chiffres et hausse des factures d’énergie.

La désormais ex-ministre des Affaires Étrangères a occupé de nombreuses fonctions au sein du gouvernement « BoJo » : secrétaire d’Etat à l’Éducation, à l’Environnement, à la Justice, au Trésor, au Commerce, et depuis un an, ministre des Affaires étrangères.

À 47 ans, elle devient la troisième femme à occuper le poste de Première ministre de l’histoire du Royaume-Uni, derrière Margaret Thatcher et Theresa May. Et la troisième conservatrice.

Femme politique de droite, mais issue de la gauche

Liz Truss aura gagné des points dans une campagne marquée très à droite en promettant des baisses d’impôts massives et un ton dur face aux syndicats. Car la politique économique s’est naturellement retrouvée au centre de cette longue campagne, mais a parfois semblé déconnectée de l’aggravation dramatique de la crise pendant l’été.

Pourtant, la native d’Oxford vient d’une famille « très à gauche ». En 1993, elle étudie la philosophie, l’économie, et les sciences politiques dans la célèbre université de la ville, et fait ses premières armes politiques en tant que présidente d’un groupe de militants libéraux-démocrates du campus, avant de rejoindre « les tories », le parti conservateur.

Plus tard, elle qualifiera d’ « erreur » son passage au sein des libéraux démocrates.

En 2016, Liz Truss s’oppose fermement au Brexit. Avant de changer d’avis, en 2019, défendant vertement la mesure en débat, alors qu’elle est nommée à la tête du département du Commerce International. Elle assure que le Brexit « donnait une opportunité de changer la façon dont les choses fonctionnent », selon la BBC.

Dame de Fer 2.0 ?

Les comparaisons vont bon train entre Liz Truss et Margaret Thatcher, surnommée la Dame de Fer. L’ex-Première ministre a mené une politique très libérale dans le Royaume-Uni des années 1980. La conservatrice est connue pour avoir diminué le poids des syndicats, gagné la guerre des Malouines contre l’Argentine, en 1982, augmenté les inégalités économiques, et baissé les impôts indirects.

La nouvelle Première ministre, quant à elle, promeut largement le libre-échange, entend limiter le droit de grève ainsi que faire baisser massivement les impôts.

Si elle est populaire auprès des conservateurs, 52% des Britanniques estiment qu’elle sera une mauvaise, voire très mauvaise Première ministre selon un récent sondage YouGov. Pas sûr donc que ces vagues promesses suffisent à calmer la grogne sociale qui agite le pays comme jamais depuis les années Thatcher (1979-1990) et promet une rentrée sociale explosive.

Ces derniers temps, la bientôt nouvelle locataire de Downing Street a fait parler d’elle en assurant soutenir les volontaires britanniques partis combattre en Ukraine face à l’invasion russe, selon la BBC. Plus récemment, elle a déclaré ne pas savoir si Emmanuel Macron était « un ami ou un ennemi ». Des propos polémiques, qui n’ont pas manqué de faire réagir.

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