Friday, May 3, 2024
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VARIOLE DU Singe : Un premier cas en Suisse

Un premier cas de variole du singe est confirmé en Suisse, le virus ayant été détecté chez une personne vivant dans le canton de Berne mais ayant été exposée au virus à l’étranger, a annoncé samedi la Direction de la santé du canton de Berne. 

Un traçage des contacts a été effectué pour découvrir d’éventuelles chaînes de transmission, ont précisé les autorités cantonales dans un communiqué. La personne infectée est suivie «en ambulatoire» et se trouve en isolement à son domicile. Tous les contacts ont pu être informés, ont précisé les autorités.

Ce premier cas suspecté de variole du singe a été signalé vendredi. Les analyses de laboratoire effectuées ont permis de confirmer le soupçon hier après-midi.

Grèce

Un premier cas de variole du singe est suspecté en Grèce, où le virus a été détecté chez un touriste anglais, a annoncé samedi l’organisme responsable de la santé publique au pays.

Le ressortissant anglais et sa partenaire de voyage ont été transférés à l’hôpital et sont en isolement dans une chambre, a précisé l’organisme grec dans un communiqué.

Des analyses en laboratoire doivent confirmer ce cas d’ici lundi.

Contexte

Plusieurs pays occidentaux, dont la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les États-Unis, l’Espagne et la Suède, ont recensé des cas.

La variole du singe, ou orthopoxvirose simienne, est une maladie rare dont le pathogène peut être transmis de l’animal à l’homme, et inversement.

Ses symptômes ressemblent, tout en étant moins graves, à ceux que l’on observait dans le passé au cours des cinq premiers jours chez les sujets atteints de variole: fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et dorsales. Puis, apparaissent des éruptions cutanées, des lésions, des pustules et enfin des croûtes.

Il n’existe pas de traitement pour la variole du singe, qui guérit en général spontanément et dont les symptômes durent de 14 à 21 jours.

Les cas graves se produisent plus fréquemment chez les enfants et sont liés à l’ampleur de l’exposition au virus, à l’état de santé du patient et à la gravité des complications.

Selon les épidémies, le taux de létalité a pu varier énormément, mais il est resté inférieur à 10% dans tous les cas documentés, principalement chez les jeunes enfants.

La transmission interhumaine peut résulter de contacts étroits avec des sécrétions infectées des voies respiratoires, des lésions cutanées d’un sujet infecté ou des objets récemment contaminés par des liquides biologiques ou des matières provenant des lésions d’un patient.

La plupart des cas récents dans les pays occidentaux ont été recensés chez des hommes ayant eu des relations sexuelles avec des hommes, a déclaré vendredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a indiqué vouloir faire la lumière sur la transmission du virus, notamment au sein de la communauté homosexuelle.

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