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La Covid-19 ne tiendrait finalement pas sur les poignées de portes | Est Presse
Friday, April 26, 2024
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La Covid-19 ne tiendrait finalement pas sur les poignées de portes

Une étude américaine a récemment apporté des preuves indiquant que les chances de contracter le Covid-19 au contact de poignées de portes, d’interrupteurs ou d’autres surfaces, sont très faibles.

Pour Monica Gandhi, professeure de médecine à l’université de Californie, « la question des surfaces », dans le rôle de transmission du coronavirus « a essentiellement disparu ».

Au cours d’une interview accordée récemment au site web scientifique américain Nautilus , elle a déclaré que le virus ne se « propageait pas » au contact de surfaces comme les portes, les interrupteurs, ou encore les tables ou bureaux. Un constat qu’elle n’est pas la seule à avoir fait.

Des chances « très faibles » de contamination

Quelques semaines plus tôt, c’est Emanuel Goldman, professeur de microbiologie à l’université Rutgers, dans le New Jersey, qui expliquait dans un article de la revue scientifique The Lancet , après ses recherches, que « les chances de transmission via des surfaces inanimées » étaient « très faibles ».

En effet, pour qu’une contamination soit possible, il faudrait qu’« une personne infectée tousse ou éternue à la surface et qu’une autre personne touche cette surface peu de temps après. »

Pour Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue à l’hôpital Bichat à Paris, joint par téléphone, un véritable consensus est né autour de cette hypothèse.

« Ce n’est pas une surprise. On observe que les surfaces inanimées, que l’on appelle les fomites, jouent un rôle anecdotique dans les transmissions de virus », explique-t-il. Pour la communauté infectiologique et médicale au sens large, le principal mode de transmission est, de très loin, la voie respiratoire. 

Le geste principal : le masque

Si, au début de la pandémie, des doutes existaient autour de la durée de vie du virus sur ces surfaces, les scientifiques sont aujourd’hui en mesure de prouver que les risques de contamination restent faibles, bien que existants.

De là à remettre en question l’utilisation massive de solutions hydroalcooliques ? Pour l’infectiologue français, la vigilance reste tout de même de mise : « par précaution, comme pour toute épidémie. C’est un conseil de bonne pratique infectiologique général. » Inutile cependant d’aller jusqu’à nettoyer ses courses.

Comme l’explique Monica Gandhi sur le site Nautilus, les mesures « les plus importantes » sont « la distanciation sociale et le port d’un masque pour prévenir la propagation du virus. »Un avis partagé par Nathan Peiffer-Smadja : « On a beaucoup plus d’intérêts à insister sur le port du masque. Il faut rappeler aux gens que le plus gros risque de transmission se fait soit par les gouttelettes, soit par les aérosols. »

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