Wednesday, May 15, 2024
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LIGUE DES CHAMPIONS, NAPOLI – REAL MADRID : LA CASA BLANCA DÉCOUVRE ENFIN AURÉLIEN TCHOUAMÉNI

Après une première année en demi-teinte, Aurélien Tchouaméni donne la pleine mesure de son talent depuis le début de la saison au Real Madrid. Plusieurs facteurs expliquent la montée en puissance du milieu de terrain français. Maillon indispensable dans la formation de Carlo Ancelotti, il est sur la bonne voie pour devenir le milieu dominant dont le club merengue a tant besoin.

Il s’est fait chambrer gentiment. Aurélien Tchouaméni n’était manifestement pas le seul à attendre son premier but avec le Real Madrid. Il a fini par le marquer samedi, pour sa 59e apparition sous le maillot merengue toutes compétitions confondues, lors de la victoire à Gérone (0-3). L’ancien Monégasque n’a pas manqué de partager son soulagement sur les réseaux sociaux, résumée en mot : “Enfin.” Ses coéquipiers lui ont emboîté le pas avec une pointe d’humour. Une parfaite illustration de l’intégration réussie du Français dans la capitale espagnole.

Elle ne faisait pas vraiment de doute. Mais sa première année madrilène n’a pas été aussi brillante qu’attendue. Arrivé de Monaco à l’été 2022 pour 80 millions d’euros, Tchouaméni avait connu des débuts plutôt prometteurs au Real. Il sortait de deux saisons abouties à Monaco, il commençait à s’installer chez les Bleus, et le départ de Casemiro lui avait ouvert les portes du onze de départ de Carlo Ancelotti. Mais Tchouaméni s’était éteint après la Coupe du monde. Et il n’avait démarré aucun match des tours à élimination directe de la Ligue des champions au printemps dernier.

UNE MONTÉE EN PUISSANCE NÉCESSAIRE

Il y a eu un temps d’adaptation légitime dans un club aussi exigeant que le Real Madrid, et à un système de jeu différent de celui qu’il connaissait à Monaco. Il y a eu cette saison si particulière et tellement éprouvante. Avec un Mondial difficile à digérer, autant physiquement qu’émotionnellement pour le milieu tricolore, malheureux lors de la finale perdue face à l’Argentine avec son échec lors de la séance de tirs au but. Autant d’éléments qui ont pu contribuer à ralentir l’ascension jusque-là constante de l’ancien Bordelais.

Il se devait de franchir ces obstacles pour répondre aux attentes placées en lui par la Maison Blanche. A 23 ans, Tchouaméni a encore beaucoup de temps de devant lui. Mais sa montée en puissance n’en était pas moins urgente pour un Real qui ne trône plus sur l’Europe, ni sur l’Espagne. Et qui a subi une petite saignée cet été, avec les départs de Karim Benzema en attaque, et les graves blessures de Thibaut Courtois et Eder Militao dans le secteur défensif. Le club merengue avait besoin de voir certaines individualités prendre une dimension supplémentaire, de manière générale. Et Tchouaméni en particulier.

UN SYSTÈME QUI LE MET EN VALEUR

Le Français a su hausser son niveau pour atteindre ce cap. C’était déjà perceptible sur les matches de pré-saison, c’est devenu criant depuis la reprise du championnat. Il est redevenu le récupérateur tentaculaire et dominant qui avait tapé dans l’œil du Real du temps où il était à Monaco. A tel point qu’Ancelotti ne peut plus se passer de lui. L’entraîneur madrilène l’a titularisé à huit reprises sur les neuf matches toutes compétitions confondues disputés par le Real jusqu’ici. Huit victoires. La seule fois où l’entraîneur madrilène l’a laissé sur le banc au coup d’envoi, cela s’est soldé par une défaite dans le derby face à l’Atlético (3-1).

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