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SPORTS – Didier Deschamps sur RFI: «Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire fait partie des grandes nations africaines» | Est Presse
Friday, April 26, 2024
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SPORTS – Didier Deschamps sur RFI: «Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire fait partie des grandes nations africaines»

Annie Gasnier et Antoine Grognet sont allés à la rencontre de Didier Deschamps, sélectionneur des Bleus ! La Coupe du monde au Qatar qui se profile, les amicaux face à la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud, le retour de Giroud, les ambitions françaises pour cette année 2022… Vous saurez tout !

RFI : Didier Deschamps, l’équipe de France affronte la Côte d’Ivoire ce soir à Marseille et l’Afrique du Sud à Lille le mardi prochain. La dernière rencontre des Bleus contre une nation africaine remonte à 2016. Que vous évoque la Côte d’Ivoire, hormis un précédent match en tant que sélectionneur (0-0) et Bakari Koné avec qui vous avez été champion de France avec Marseille en 2010 ?

Didier Deschamps : J’ai eu l’occasion de côtoyer et de jouer avec des Ivoiriens. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire fait partie des grandes nations africaines, même si la dernière CAN a été difficile, à un moment. […] Lorsqu’on regarde les joueurs sélectionnés, ils évoluent tous les plus grands clubs européens. Donc, ils sont habitués au très très haut niveau, ce qui a permis à la Côte d’Ivoire d’obtenir de très très bons résultats.

On va disputer ce match amical face à une équipe africaine, ce qui n’est pas souvent le cas car c’est très difficile à organiser de par les obligations et les calendriers qui sont différents.

Je suis sûr qu’au Vélodrome, il y aura du répondant, au-delà même de la qualité de l’adversaire. Beaucoup de joueurs sont passés par le Championnat de France ou y évoluent encore. Pour eux, le fait de porter le maillot de leur équipe nationale face à l’équipe de France, ça leur amène en général un surcroît de motivation et de détermination, s’il y en avait besoin.

Vous évoquiez la CAN 2021 au Cameroun. Avez-vous suivi cette Coupe d’Afrique des nations ?

Oui mais pas spécialement celle-ci. Je regarde. C’est du haut-niveau aussi […]. Les meilleurs joueurs africains sont là. Mais je ne vais pas me permettre de faire des jugements sur les uns et les autres. Mais il y a toujours des choses à retenir, à voir, qui peuvent m’interpeller aussi. Je ne savais pas à ce moment-là, en tout cas, qu’on allait ensuite rencontre la Côte d’Ivoire.

Sur le terrain cette fois, côté ivoirien, se trouvera Sébastien Haller, international espoirs avec l’équipe de France. On pouvait l’attendre chez les A.  Il a attendu 2020 et d’avoir 26 ans pour opter choisir la Côte d’Ivoire. Quand vous voyez qu’il est aujourd’hui parmi les meilleurs buteurs de la Ligue des Champions, avez-vous l’impression d’être passé à côté de ce joueur-là ?

C’est son choix. Ce n’est pas que je suis passé à côté. Il a cette liberté comme l’ont les binationaux. Parfois, certains ont même trois choix. À un moment, ils décident de…

C’est plus facile à dire aujourd’hui parce que Sébastien n’a pas eu une trajectoire linéaire. Ce qu’il fait depuis ces deux dernières années, est-ce que c’est lié au faut d’être devenu international ivoirien ou pas ? Évidemment qu’il fait partie des très bons attaquants au niveau international. Mais il n’est plus sélectionnable.

Il a peut-être attendu, comme d’autres. Après, j’ai des choix à faire. Il était avec la sélection espoirs. Il a toujours été performant, voire titulaire dans les clubs où il était. Là, depuis qu’il est à l’Ajax, il est épanoui et il a une efficacité qui est beaucoup plus importante. […]

L’adversaire suivant des Bleus, ce sera, l’Afrique du Sud. Pour vous, c’est un bon souvenir, en tant que joueur de l’équipe de France ?

Oui, c’était notre match d’ouverture, à Marseille. Au-delà du match qui a lancé notre Coupe du monde 1998, je me souviens du décalage avec cette manière qu’ils avaient de préparé la rencontre, de manière musicale. C’était très expressif. On n’était pas forcément habitué à ça. Ça m’avait marqué. Ça arrive qu’on rencontre l’Afrique du Sud mais ce n’est pas fréquent.

Dans cette optique-là, ces deux matches amicaux sont intéressants parce qu’on a souvent été confrontés durant la Coupe du monde à des équipes africaines, que ce soit dans les matches de poules ou après. On aura la réponse pour les matches de poules, le 1er avril [après le tirage au sort du Mondial, Ndlr].

Est-ce un regret, pour vous, d’affronter aussi peu des équipes africaines ?

Je ne vais pas dire que c’est un regret car c’est compliqué aujourd’hui pour tout le monde. Pour en avoir parlé avec quelques-uns de mes homologues à la tête d’équipes africaines, pour eux, c’est un manque. Plus qu’un regret, c’est un manque de ne pas être confrontés au haut-niveau européen et mondial.

Mais ce n’est pas évident aujourd’hui, sincèrement, entre les calendriers, les obligations des uns et des autres. C’était peut-être plus facile il y a encore quatre ou cinq ans. En plus, la Ligue des nations est arrivée en tant que compétition se substituant aux matches amicaux. […]

En 2013, vous aviez dit à RFI que vous aviez été sollicité par des sélections africaines. A l’époque, vous n’aviez pas dit lesquelles…

(Il coupe) Non, et je ne vais pas vous les dire aujourd’hui ! ça a pu arriver aussi par la suite. J’ai été sollicité, c’est vrai…

Et vous pourriez accepter de diriger une sélection africaine, à l’avenir ?

Je ne vais pas ouvrir la porte, ni la fermer. J’ai pour habitude de ne pas me projeter et de penser au lendemain. Aujourd’hui, je suis focalisé sur notre objectif : la Coupe du monde. Après, je ne sais pas… Mais je n’ai pas d’inquiétudes. Je n’y pense pas. Est-ce que ce sera la même chose ? Est-ce que ce sera différent ? En plus, à travers mon métier il y a différentes possibilités, dont celle-là, mais aussi d’être entraîneur de club. Mais aujourd’hui, je n’y pense pas : je suis sélectionneur.

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