Aucun cas à Maurice pour le 25e jour de suite. De jour en jour, c’est l’optimisme d’avoir combattu avec succès le virus de COVID -19 qui s’était installé dans le pays. Mais, il faudra encore attendre et surtout ne pas baisser les bras par rapport aux consignes sanitaires. Au contraire, il faut donc se montrer encore plus vigilants et éviter l’imprudence. Pendant ce temps, ailleurs, plus précisément en Grande Bretagne, une lueur d’espoir se profile à l’horizon en effet, les gros efforts déployés par les chercheurs de la prestigieuse université d’Oxford, soutenus par le géant pharmaceutique AstraZeneca, pour offrir le vaccin pouvant combattre le virus invisible est dans la bonne voie. Or du but même dit-on depuis que la chaîne BBC en fait sa une cet après-midi.
« Coronavirus: AstraZeneca ready to supply potential vaccine in September ». Tel est le titre du texte de la BBC et déjà la firme britannique AstraZeneca annonce que le vaccin qui portera le nom de AZD1222 sera prêt en septembre prochain. AstraZeneca poursuit en affirmant qu’un premier lot de 400 millions doses sera livré et qu’un deuxième lot d’un milliard sera disponible par la suite. AstraZeneca a aussi annoncé que la production du vaccin se fera non seulement en Grande Bretagne, mais aussi dans d’autres pays dont l’Inde, à travers le très puissant Serum Institute of India avec lequel des négociations sont déjà en cours. Que ce soit au niveau des chercheurs et du géant pharmaceutique on reconnaît que c’est grâce au soutien indéfectible des gouvernements britannique et américain a permis d’accélérer les recherches. M. Pascal Soriot(photo), le patron d’AstraZenca qui qualifie la pandémie de tragédie globale, est confiant que le virus maudit sera exterminé en septembre prochain. Il se félicite de pouvoir travailler avec l’université d’Oxford. “We need to defeat the virus together or it will continue to inflict huge personal suffering and leave long-lasting economic and social scars in every country around the world. We are so proud to be collaborating with Oxford University to turn their ground-breaking work into a medicine that can be produced on a global scale.”
Soulignons que déjà les « clinical tests du AZD1222 » sont en cours et que même si certains restent sceptiques, la confiance est de mise dans plusieurs milieux en Grande Bretagne, surtout du côté de l’université. Il suffit maintenant de garder les doigts croisés, de continuer à encourager ces génies d’Oxford et d’espérer.
