Nos voisins à l’île de la Réunion ont de quoi frémir devant l’état actuel des choses concernant la pandémie de la COVID -19. Avec trois nouveaux décès, le cap de 26 morts est déjà atteint et on commence à craindre le pire. L’île Sœur a enregistré à ce jour 5,898 cas positifs. De ce nombre, 4,884 patients ont été soigné avec succès. Les deux nouveaux décès ont été enregistré hier. Il s’agit de deux personnes âgées de plus de 70 ans et elles présentaient, les deux, des comorbidités importantes.
Entre samedi et hier, pas moins de 239 nouveaux cas positifs de la COVID -19 ont été enregistré à la Réunion. Au niveau de la population, la peur continue de s’installer et on craint que le virus invisible continue de frapper l’île. Ici, chez nous, il n’y a eu aujourd’hui, fort heureusement, aucun cas positif enregistré. A Madagascar, c’est le statu quo : 244 décès et 17,111 cas positifs comme nous l’avons mentionné hier. L’Inde continue de souffrir. Le nombre de morts enregistré depuis l’éclatement de la pandémie est de 123,579. Hier le compteur était à 122,752 décès.
7,775,969 personnes ont déjà été contaminé et 7,652,390 ont pu être soigné avec succès. L’Afrique du Sud a enregistré 54 décès aujourd’hui. Ainsi, le nombre total de morts en terre sud-africaine se chiffre à 19,465. Si la situation précaire continue de perdurer, c’est sûr que le pays de Mandela ne tardera pas à enregistrer un million de cas de contamination. Le problème en Afrique du Sud, nous a expliqué un correspondant, c’est que nombreux sont ceux qui croient plus dans la médecine traditionnelle que la médecine au sens propre du terme. Or, il n’a pas encore été prouvé que les plantes médicinales sont plus efficaces que les traitements comme l’Hydroxychloroquine ou encore le Plasmaphérèse qui ont fait leurs preuves chez nous. Ce qui est vraiment dommage. Car, aujourd’hui, l’Afrique du Sud est le premier pays du continent africain où le nombre de patients et de morts continue d’augmenter à vive allure. Voilà une bonne raison pour nous Mauriciens de reconnaître le travail abattu par les autorités pour contrôler la pandémie.
