Accusée d’avoir falsifié des documents pour étayer son dossier, la marcheuse mexicaine Maria Gonzalez est poursuivie par l’Unité d’Intégrité de l’athlétisme. Vice-championne olympique du 20km marche en 2016, Maria Gonzalez est dans de beaux draps.
La marcheuse mexicaine, contrôlée positive à un stéroïde anabolisant en octobre 2018, a vu la procédure arriver à son terme ce mardi. En effet, suspendue pour quatre ans par l’Unité d’Intégrité de l’athlétisme (AIU), l’athlète de 31 ans a multiplié les recours, faisant appel auprès de la Commission de Discipline de l’IAAF (désormais appelée World Athletics).
La Mexicaine a finalement déposé un recours devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), basé à Lausanne. Pour sa défense, cette dernière a avancé que le trenbolone retrouvé dans ses échantillons provenait de la consommation de viande contaminée, une explication qui a par le passé été utilisée par le cycliste Alberto Contador.
L’AIU contre-attaque face à Gonzalez
Au début du mois de juillet, après examen du dossier, le TAS a rejeté la demande de Maria Gonzalez et, en conséquence, confirmé la sanction. La marcheuse est donc suspendue pour quatre ans à compter du 16 novembre 2018, avec ses résultats à partir du 17 octobre 2018 effacé des tablettes. Mais la procédure ne va pas s’arrêter là puisque, cette fois, c’est l’AIU qui a décidé d’attaquer Maria Gonzalez. L’instance indépendante en charge des affaires de dopage dans l’athlétisme accuse dans un communiqué la marcheuse de « falsification ». Dans le détail, l’AIU avance que l’athlète, à l’occasion de la procédure devant la Commission de Discipline de l’IAAF, a produit « des documents falsifiés », fabriqué de toutes pièces des preuves en sa faveur mais également effectué un « faux témoignage ». Une nouvelle procédure qui pourrait alourdir la sanction et, en conséquence, mettre un terme définitif à la carrière de Maria Gonzalez