Aujourd’hui, 15 août marque la Fête de l’Assomption, soit la montée au ciel de la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ. Il ne faut pas la confondre avec l’Ascension, célébrée elle quarante jours après la Fête de Pâques et marquant la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples après sa Résurrection avant son élévation au ciel.
Étymologiquement, “Assomption” ne vient pas du verbe latin “ascendere”, qui signifie monter, s’élever et “qui a donné ‘Ascension’, explique le site de la Conférence des Évêques de France. C’est du verbe “assumere” (assumer, enlever) dont est issue le mot Assomption.
Pour mieux comprendre la Fête de l’Assomption, il faut remonter dans l’histoire de France. La fête religieuse est reconnue comme telle au XVIIe siècle par le roi Louis XIII. Sans héritier après vingt ans de mariage, il demande à ses sujets de faire, dans chaque paroisse, le 15 août, une procession afin que son épouse puisse mettre au monde un fils. Le miracle a finalement eu lieu. C’est ainsi que Louis XIV naîtra l’année suivante.
En guise de reconnaissance, en 1638, le roi publie l’Edit officiel qui déclare prendre la Vierge comme protectrice et patronne du Royaume. Le 15 août devient alors fête nationale. Et un jour férié que plusieurs pays du monde adoptera et respectera.
La Vierge dans l’Est, une fête quasi nationale
Chaque année à cette même date, des milliers de pèlerins participent aussi au traditionnel pèlerinage de l’Assomption à Lourdes, en France. C’est précisément dans la Grotte de Massabielle qu’en 1858, la Vierge Marie est apparue à une jeune bergère, Bernadette Soubirous. Cette année, à Maurice, en raison des restrictions liées à la pandémie de la COVID -19, le programme des Paroisses a connu un chamboulement. Que 50 personnes admises dans les églises pour chaque messe. D’ailleurs, dans l’Est, le Curé de la Paroisse de Saint Esprit de Bel Air, le Révérend Père, Jacques Moura, a hier expliqué aux fidèles sa grande tristesse de devoir refuser de prendre plus de personnes pour les 6 messes de la matinée et l’après-midi d’hier de même que celles d’aujourd’hui. Nombreux sont ceux qui ont suivi les messes sur les réseaux sociaux. Evidemment, c’est aussi une tradition qu’après avoir partagé le repas aujourd’hui, le fameux gâteau Marie occupe une place de choix sur la table. Les filles surtout sont alors appelées à couper le gâteau qui sera dégusté en ayant une pensée à celle qui est considérée comme la mère, protectrice des familles. Au-delà de sa portée religieuse catholique, la Fête de la Vierge est devenue une célébration quasi nationale, surtout dans l’Est. Il suffit de voir le nombre de gâteaux qui sont confectionnés à Flacq, surtout chez SUPER U, Winner’s, ou encore chez l’inégalable KARINE-JANE COURTOIS, à Morcellement VRS Constance, Plaine des Gersigny (Tel : 59301991). A tout le monde, www.estpresse.mu souhaite une Sainte Fête de l’Ass
