Sécurité sanitaire oblige, à quelques exceptions près, les principales activités socio-économiques du pays ont repris depuis le dimanche 31 mai 2020. Une décision prise par le Conseil des ministres deux jours avant et annoncée par le Premier ministre, Pravind Jugnauth, à la télévision. Le message du chef de l’Etat est on ne peut plus clair. Discipline, rigueur, sérieux et solidarité pour continuer à vaincre ensemble le virus invisible. Pour continuer à œuvrer dans la même direction pour que le pays retrouve ce que ce maudit virus lui a fait perdre.
L’Est, nous le savons, est une région où le tourisme est roi. Dans pratiquement chaque famille d’ici, il y a un élément qui est directement ou indirectement associé à l’hôtellerie. Avec la crise qui a déjà secoué l’industrie touristique de notre pays, il va sans dire que notre région sera aussi outrageusement affectée. Pourra-t-on esquiver les pertes d’emploi, les fermetures des boîtes ? Mais, toute crise a une fin. Celle par laquelle nous passons en ce moment-ci et qui, sans doute, perdurera pendant encore des mois, finira par se résumer à des mauvais souvenirs. Il faut être optimiste. Le mauricien a la réputation de savoir se relever après une chute. Durant ce dernier demi-siècle, Maurice post indépendance a rencontré beaucoup d’obstacles, que ce soit sur le plan social ou économique, mais à chaque fois, elle a eu les mérites de savoir se remettre debout, de voir dans la bonne direction et de viser plus haut. Et elle a réussi. COVID -19 n’est pas plus fort que notre pays ou plutôt, Maurice est plus fort que COVID -19.
Retroussons les manches et remettons-nous tous au travail. C’est ce qu’il faut se dire. C’est ce qu’il faut faire. Notre pays a besoin de nous. “Let us not see what our country can do for us, but rather, let us do what our country expects us to do”. Nous avons cette faculté de réussir et de faire réussir notre pays. Dans l’unité, avec bonté, discipline, rigueur et de manière solidaire, nous réussirons à remettre le bateau à bon port. Alors naviguons dans la même direction. Nous avons des raisons d’espérer !
STELLIO ANTONIO
